L'entrée principale de la Banque du Liban (BDL) Crédit Photo: Libnanews.com, tous droits réservés
L'entrée principale de la Banque du Liban (BDL) Crédit Photo: Libnanews.com, tous droits réservés

Après que de nombreuses polémiques ont eu lieu et alors que les manifestations se multiplient à l’encontre des établissements bancaires, la banque centrale a indiqué que les institutions qui gèrent des virements internationaux doivent payer les clients en devises étrangères.

Ils font ainsi allusion aux services de transfert OMT ou Western Union mais également aux banques libanaises qui ont reçu des dépôts en devise étrangère tout en refusant de livrer ou de les livrer en devise locale, ces liquidités à leurs déposants.

Le Liban est confronté à une importante crise de liquidité depuis le début de l’été, en raison du refus des banques libanaises à fournir les précieux billets verts, notamment aux commerçants ou aux déposants qui craignent une dévaluation de la livre libanaise ou encore des faillites de certains établissements bancaires confrontés à la crise économique et trop exposées à l’endettement public. Ce dernier atteint désormais près de 154% du PIB, alors que le déficit budgétaire a encore dérapé pour s’établir à 11.9% fin 2019.

Suite à cette situation, l’Association des Banques du Liban (ABL) a décidé unilatéralement d’instaurer un contrôle des changes et de limiter les retraits à moins de 1 000 USD par semaine au maximum, certains établissements ne permettant même de ne retirer que 150 USD par semaine.

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