La cargaison de drogue à l’origine de la décision saoudienne d’interdire l’importation de fruits et de légumes en provenance du Liban n’aurait pas été placée au Liban mais en Syrie, indique certaines sources à la chaine de télévision MTV Lebanon.

Selon elles, l’importation de grenades au Liban aurait été effectuée à l’aide d’une fausse compagnie, le certificat d’origine ayant été forgé, tout comme les certificats montrant une origine libanaise à cette marchandise.

Ces grenades seraient ainsi arrivées au Liban avec les pilules de captagon déjà présentes dans chaque fruit.

Cette information intervient alors que certaines sources s’étaient déjà interrogées quant à la provenance réelle de ces fruits, alors que la saison des grenades n’a pas encore commencée au Liban.

Cette interdiction intervient alors que le Liban exporte 24 millions de dollars de fruits et de légumes à destination de l’Arabie Saoudite seule et 40 millions en tout vers la péninsule arabique.

La région de la péninsule arabique représente 96% des exportations de produits agricoles libanais.

Cette information intervient alors que les autorités libanaises ont annoncé une intensification des efforts visant à lutter contre les trafics de drogue.

À l’issue de la réunion du haut conseil de sécurité, le Président de la république, le général Michel Aoun, s’est déclaré déterminé à maintenir les meilleures relations avec les pays arabes. 

Le chef de l’état a également abordé la question d’autres trafics, comme les carburants ou encore les produits subventionnés qui coutent chers au Liban. Il s’est interrogé sur les retards pris pour l’achat de scanner à placer au niveau des passages frontaliers conformément à une décision prise en juillet 2020 et la publication du décret étant lié. 

Pour sa part, le premier ministre sortant Hassan Diab a également évoqué les répercussions de la décision saoudienne indiquant que les autorités locales souhaitent avoir les meilleures relations avec le royaume.

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