Une manifestation se déroule actuellement devant les grilles de l’American University Hospital de Beyrouth, suite à la décision de l’American University of Beirut de licencier une partie de son personnel en raison de la crise économique.

Mi-juin, l’AUB avait annoncé le licenciement de 25% de ses employés, suite à d’importantes difficultés financières. L’institution avait déjà précédemment annoncé la réduction des salaires de ses employés et la fermeture de certains programmes éducatifs et de départements.

Le Président de l’AUB Fadlo Khoury avait alors annoncé le renvoi de 25% des enseignants, ainsi que la fermeture de certains programmes éducatifs et de départements et le gel de certains projets comme l’extension du pôle médical universitaire.

Ainsi, de nombreuses écoles, université ou encore institutions liées à l’enseignement et associations sont confrontées à de nombreuses difficultés financières, tout comme les parents, alors que la dévaluation de facto de la livre libanaise, qui a aujourd’hui à nouveau dépassé le seuil symbolique des 8 000 LL/USD, affecte durement le pouvoir d’achat de la population.

Aussi, plus de 60% de la population libanaise vivrait déjà sous le seuil de pauvreté, notent certaines études. Par ailleurs, le contrôle des capitaux unilatéralement instauré par les banques libanaises amènerait de nombreuses entreprises au bord de la faillite en étant incapables à la fois de payer les salaires et de commander les marchandises nécessaires aux opérations commerciales.