Entre manifestants, des divisions sont apparues au sujet du mouvement qui devrait avoir lieu dès demain, certains soulignant la nécessité d’aborder que les questions sociales et économiques induites par la crise actuelle que traverse le Liban et d’autres souhaitant également dénoncer la présence des armes du Hezbollah.

Ainsi 2 manifestations, l’une à Tripoli au Nord du Liban pour exiger le désarmement du Hezbollah conformément à la résolution 1559 du Conseil de Sécurité et l’autre à Saïda au Sud du Liban ont vu s’affronter – verbalement à Saïda – les 2 bords.

À Tripoli même, des incidents ont opposé les personnes présentes aux Forces de Sécurité Intérieure présentes pour séparer les 2 groupes.

Egalement à Saïda, la circulation a été brièvement coupée à proximité de la Banque du Liban considérée comme étant l’une des responsables de la détérioration du pouvoir de la population.

Plusieurs centaines de personnes étaient présentes à chaque fois.

Certains ont indiqué ne pas même participer aux mouvements prévus demain en raison de la controverse actuelle mais appellent tout de même à la démission du gouvernement en raison des conditions économiques qui continuent à se dégrader.

Pour l’heure, le rassemblement, soutenu par les Forces Libanaises, le Parti Sabaa, le parti Kataëb ou encore le mouvement de Tripoli reste toujours prévu pour demain à 15 heures au centre-ville de Beyrouth.

Face à la crainte de voir la situation se détériorer, le Ministre de l’intérieur Mohammed Fahmi avait rappelé hier que le droit de manifester ne confère pas le droit à fermer les routes ou encore d’insulter le Président de la République ou le Président du Parlement.

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