Les incidents diplomatiques entre la Libye et le Liban se poursuivent

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L’Ambassade du Liban en Libye, vandalisée ce lundi 14 janvier, en représailles au pogrom du drapeau libyen à Beyrouth, ce dimanche 13 janvier, la crise diplomatique entre les 2 pays se poursuit, alors que Tripoli a annoncé l’annulation de la venue de sa délégation à l’occasion du Sommet Économique des pays de la Ligue Arabe qui devrait débuter le 20 janvier.

L’assaut contre la représentation diplomatique libanaise dans la capitale libyenne a été donné par des inconnus qui ont descendu le drapeau du Pays des Cèdres pour le remplacer par le drapeau libyen. Des dégâts matériels ont également été constatés.

Ces derniers agissaient après que des partisans du mouvement AMAL aient descendu le drapeau libyen à Beyrouth situé sur la corniche pour protester contre l’invitation officielle à l’occasion de ce sommet.

Le Haut Conseil Libyen demande par ailleurs le gel des relations avec le Liban, suite à ce qu’ils considèrent comme “des insultes au drapeau”, notant toutefois que ces actes n’étaient pas du fait des autorités mais d’individus ne représentant pas la population libanaise.

À l’origine de la crise, la disparition du fondateur du Mouvement AMAL en 1978, l’Imam Moussa Sadr, lors d’une visite officielle au Président Libyen d’alors, Mouammar Khadafi. La crise s’est poursuivi en dépit de la chute du dictateur, les autorités de transition ayant – selon des sources libanaises – refusé de coopérer dans le cadre de cette disparition.

Après pierre d’achoppement, le cas du fils du dictateur libyen, Hannibal Khadafi. Beyrouth refuse de libérer ce dernier qui avait été emprisonné suite à une visite au Liban, son épouse étant originaire de la ville de Zahlé. Ce dossier avait également aggravé les tensions entre mouvement AMAL du Président Nabih Berry et du Courant Patriotique Libre, du Président de la République, le Général Michel Aoun, dont un de ses représentant est Ministre de la Justice par Intérim.


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