Une succursale de la Jamal Trust Bank, établissement nouvellement visé par des sanctions économiques. Crédit Photo: Francois el Bacha. Tous droits réservés.
Une succursale de la Jamal Trust Bank, établissement nouvellement visé par des sanctions économiques. Crédit Photo: Francois el Bacha. Tous droits réservés.

Un responsable du trésor américain en charge de la lutte contre le financement de mouvements terroristes a réitéré les menaces de sanctions contre les banques, les institutions et les alliés du Hezbollah. Ces sanctions, a-t-il ajouté, incluront, “toute faction, sans considération politique, partisane ou d’appartenance religieuse”, alliée au Mouvement Chiite.

Ces propos du vice secrétaire d’état au trésor américain en charge de la lutte contre le terroriste, Mashall Billingslea, interviennent au lendemain d’une interview par la chaine de télévision LBCI du nouveau sous-secrétaire d’état américain en charge du Proche Orient David Schenker, qui avait fait allusion à de possibles sanctions visant les alliés chrétiens du Hezbollah. Ces sanctions, estime David Schenker, n’affecteront cependant pas les relations avec le gouvernement libanais.

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Mashall Billingslea a également appelé le gouvernement libanais à entrer “en confrontations avec la politique du Hezbollah” qui menacerait, selon lui la stabilité politique et économique du Liban.

Il a également réitéré l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour toute personne qui coopère avec l’administration américaine et qui révèlerait les institutions et les réseaux utilisés par le mouvement chiite et l’Iran afin de contourner les sanctions qui les frappes. À ce sujet, le responsable a indiqué que de telles informations lui sont parvenues du Liban, permettant de sanctionner des dirigeants du Hezbollah, des membres du Parlement Libanais, allusion aux sanctions qui ont visé 2 parlementaires du mouvement chiite, dont , Mohammed Raad et son collègue Mohammed Sherry, en juillet derniers mais également une banque libanaise, la Jamal Trust Bank.

Pour rappel, Beyrouth a dénoncé ces sanctions, estimant notamment que celles visant des parlementaires libanais constituait une attaque contre la représentation nationale et contre le Liban.

Mashall Billingslea a également estimé à 700 millions de dollars annuellement, les subventions iraniennes accordées au Hezbollah. Téhéran aurait ainsi construit un réseaux commercial facilitant l’achat d’armes ou d’autres types d’équipements ainsi que du blanchiment de fausse monnaie.

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