Le Président de la Chambre a appelé à la formation d’un gouvernement d’ici 2 semaines sans aucun droit de véto accordé à quiconque et constitué de spécialistes à l’occasion d’un discours prononcé pour le 21ème anniversaire du retrait israélien du Sud du Liban.

Dès hier, Nabih Berri avait décrit la crise actuelle comme 100 % domestique et personnelle, entre le président de la république le général Michel Aoun et le premier ministre désigné Saad Hariri.

Le président de la chambre a ainsi estimé que le pays des cèdres fait face à une menace de destruction en cas de continuité des crises actuelles avant de réitérer son appui à la formation d’un gouvernement national, composé de membres indépendants des partis politiques conformément à l’initiative du Patriarche Maronite Béchara Boutros Rahi et à l’initiative française. Pour rappel, Nabih Berri avait été le premier à pourtant conditionner la formation d’un gouvernement à l’attribution du ministère des finances à un membre chiite choisi par le mouvement Amal et le Hezbollah.

Ce gouvernement aura pour mission de sauver le Liban et de restaurer la confiance dans le peuple et ses institution et aussi “plus particulièrement avec les pays arabes frères”.

Il a appelé par conséquent le président de la république et le premier ministre désigné d’arbitrer leur conflit par la constitution et “à écouter la douleur du peuple et leur inquiétude par rapport à l’avenir de leur nation”.

Aussi, les partis politiques et les groupes de la société civile sont également appelés à coopérer pour libérer le Liban du confessionnalisme politique, avant de se prononcer pour la réactivation des autorités de surveillance des administrations publiques, la lutte contre la corruption, et l’audit juricomptable des comptes de la Banque du Liban et de tous les ministères et plus particulièrement de l’Electricité du Liban.

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