La centrale électrique de Zouk. Crédit Photo: Libnanews.com

Le quotidien Al Anbaa note que l’augmentation des tarifs de l’EDL ne sert à rien, en dépit de la proposition du ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques Walid Fayyad à y procéder afin de pouvoir limiter le déficit de cette institution.

Ainsi, selon le quotidien, la dégradation des conditions économiques induites par la crise empêcherait de toute manière la population de s’acquérir de ses obligations à régler les factures actuelles. Par ailleurs, rapportant les propos de l’ancien directeur général de l’investissement au ministère de l’Énergie, Ghassan Baydoun, “aucune augmentation ne peut couvrir le déficit financier de l’EDL en termes de dettes et d’arriérés, et la sommes à verser aux prestataires”

L’expert note aussi que 34% de l’électricité produite n’arrive pas aux consommateurs en raison des pertes induites par un réseau électrique défaillant qu’il s’agirait plutôt d’améliorer.

L’augmentation des tarifs devrait être basée sur des études liées à l’énergie, et d’autres liées aux conditions sociales des personnes et à leur capacité à supporter cette hausse, estime par conséquent Ghassan Baydoun qui plaide pour la mise en plae de tarifs différentier entre les bureaux commerciaux, les banques, les municipalités, les centres de missions diplomatiques et la population elle-même.

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