L’ancien premier ministre a salué la visite effectuée par le directeur de la Sûreté Générale, le Général Abbas Ibrahim, au Qatar et au Koweït et a démenti les accusations de son successeur Hassan Diab.

Le Général Abbas Ibrahim avait été mandaté par le Président de la République, le Général Michel Aoun de contacter divers pays arabes en vue de faciliter l’obtention d’une aide économique.

Pour rappel, Hassan Diab a accusé cette semaine, à l’issue d’un conseil des ministres l’opposition d’avoir contacté les pays arabes afin de bloquer toute aide économique au Liban.

Saad Hariri a ainsi regretté les propos du Premier Ministre Hassan Diab.

Nous regrettons que la position de premier ministre parle d’une intervention auprès des États arabes. Le discours dans cette position a atteint un creux qui ne peut être imaginé par personne. Le poste de premier ministre a été «déprécié». Je n’ai contacté personne

S’exprimant depuis sa résidence dite du Centre, l’ancien Premier Ministre a appelé le gouvernement libanais à appliquer les réformes nécessaires pour le déblocage de l’aide économique internationale au Liban.

Saad Hariri a ainsi décrit ses liens avec l’Arabie Saoudite d’excellent et que les pays arabes ont déjà aidé le Liban par le passé.

Abordant la question des propos du Patriarche Béchara Boutros Rahi qui avait appelé à la neutralité pour le Liban, l’ancien Premier Ministre estime que le Hezbollah n’avait pas respecté la politique de dissociation.

Nous devons nous dissocier de tous les problèmes de la région. C’est ce que vous appelez la neutralité. Que personne surenchérisse sur nous concernant la question du conflit avec Israël

L’ancien locataire du grand sérail s’en est également pris au gouvernement concernant la dégradation de la valeur de la parité de la livre libanaise face au dollar, indiquant toutefois qu’il soutiendra l’action des autorités “si elles s’avèrent logiques”.