Les autorités libanaises ont indiqué souhaiter intensifier la lutte contre les trafics de drogue suite à la décision de l’Arabie Saoudite d’interdire l’importation de fruits et de légumes en provenance du Pays des Cèdres après la découverte d’une importante quantité de drogue, un manque à gagner de 24 millions de dollars pour le Liban, selon le ministre de l’agriculture Abbas Mortada, voire de 40 millions de dollars si d’autres pays du golfe suivent.
À l’issue de la réunion du haut conseil de sécurité, le Président de la république, le général Michel Aoun, s’est déclaré déterminé à maintenir les meilleures relations avec les pays arabes.
Le chef de l’état a également abordé la question d’autres trafics, comme les carburants ou encore les produits subventionnés qui coutent chers au Liban. Il s’est interrogé sur les retards pris pour l’achat de scanner à placer au niveau des passages frontaliers conformément à une décision prise en juillet 2020 et la publication du décret étant lié.
Pour sa part, le premier ministre sortant Hassan Diab a également évoqué les répercutions de la décision saoudienne indiquant que les autorités locales souhaitent avoir les meilleures relations avec le royaume.