Une session du gouvernement Mikati III pourrait être convoquée dès la semaine prochaine suite à l’annonce par le mouvement Amal et le Hezbollah de l’arrêt de leur boycott des réunions ministériels, indique le quotidien Al Joumhouria

Cette session viserait notamment à étudier et adopter le budget 2021 et 2022, une des conditions préalables du déblocage de l’aide de la communauté internationale face à la crise économique que traverse le pays des cèdres, alors qu’une première réunion avec le Fonds Monétaire International devrait intervenir fin janvier.

Pour rappel, le gouvernement Mikati III ne s’était plus réuni depuis le début du mois de novembre, après que le juge Tarek Bitar ait mis en examen plusieurs ministres et publié un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien ministre des finances, Ali Hassan Khalil, proche du président de la chambre Nabih Berri, dans le cadre des investigations en cours concernant l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020.

Des rumeurs, démenties par le Grand Sérail, accusent le premier ministre d’avoir conclu un compromis avec Nabih Berri, visant à écarter le magistrat, alors que le président de la république, le général Michel Aoun tout comme Najib Mikati ont appelé à une session extraordinaire du parlement en vue officiellement d’adopter les budgets 2021 et 2022 ainsi que les projets de réformes réclamés par le FMI, offrant donc une prolongation de l’immunité parlementaire dont bénéficient les anciens ministres à l’exception de l’ancien ministre des transports Youssef Fenianios qui n’est pas député.

Un commentaire?