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Aucune sortie de crise n’est pour l’heure prévue alors que le gouvernement Mikati III reste toujours paralysé par différents dossiers, entre affaire du port de Beyrouth et l’exigence du Hezbollah et du mouvement Amal à ce que soit retiré l’enquête au juge Tarek Bitar qui avait décidé de mettre en examen pour homicide volontaire et néglicence criminelle plusieurs proches du président de la chambre des députés Nabih Berri ou encore l’affaire Georges Cordahi et la démission exigée par l’Arabie Saoudite qui boycotte désormais le pays des cèdres.

Le journal Al Joumhouria indique ainsi qu’une solution proposée par certains consisterait à ce que le ministre de la justice Henri Helou prenne des mesures à l’encontre du juge Tarek Bitar ce que refuse la présidence de la république, jugeant inacceptable d’interférer dans les affaires judiciaires, d’aurant plus que la cour de cassation ait jugé les plaintes déposées par les anciens ministres des finances Ali Hassan Khalil, des travaux publics Ghazi Zoaiter, de l’intérieur Nouhad Machoun, des transports Youssef Fenianos, ainsi que par l’ancien premier ministre Hassan Diab c

Une autre solution serait de réunir le parlement afin de déférer le dossier devant la haute cour de justice en charge de juger les anciens et actuels présidents de la république, premiers ministres et ministres, une cour constituée à moitié par des députés et de l’autre moitié par des juges.

Cependant, cette solution est rejetée par les familles des victimes de l’explosion du 4 août, explosion qui a fait plus de 200 morts et plus de 6500 blessés qui estime qu’il s’agit d’épargner ainsi les principaux responsables du drame.

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