Faisant pourtant l’objet d’un mandat d’arrêt publié début novembre par le juge Tarek Bitar dans le cadre de l’enquête portant sur l’explosion du Port de Beyrouth, le député Ali Hassan Khalil, bras-droit du président de la chambre Nabih Berri, a répondu lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au siège du mouvement Amal à Bir Hassan au président du Courant Patriotique Libre, Gébran Bassil qui s’en était vivement pris hier à son parti, le mouvement Amal.

Ali Hassan Khalil a ainsi accusé le Courant Patriotique Libre d’avoir paralysé les précédents gouvernements, de corruption via le ministère de l’énergie et de sabotage de projets de lois et d’avoir causé le départ de la moitié des chrétiens du Liban.

Le parlementaire a égalment estimé que le CPL cherchait à affaiblir l’unité nationale tout en notant que “le dialogue national global a reconnecté les Libanais entre eux et a tracé une feuille de route qui a sauvé Liban à l’époque de la guerre israélienne contre lui en 2006”.

Il a aussi accusé Gébran Bassil d’être le président bis du Liban, “il y a une diffusion de la responsabilité quand deux présidents sont élus en même temps”, déclare le bras-droit de Nabih Berri.

Revenant sur les propos du président du CPL, le député s’est interrogé si le chef de l’état, le général Michel Aoun, fait parti des chefs de la guerre civile, “s’il est son roi dans sa guerre de 1988, dans le des guerres de libération et d’abolition au détriment de la vie des chrétiens et des musulmans ensemble, et la destruction de zones dans une luxure outrancière”, avant d’accuser le mandat actuel de corruption.

Ali Hassan Khalil a accusé Gébran Bassil de vouloir diviser les libanais par ses accusations selon lesquelles des régions payent 75% des revenus de l’état mais n’obtiendraient que 25% des services publics. “Cela implique de provoquer des conflits internes et de présenter le problème comme s’il sont des régions fermées à l’État en ce qui concerne la fiscalité et autres, et donnant des exemples d’électricité et d’eau pour tenter de couvrir la panne catastrophique, le gaspillage et le vol coûtant à l’État des centaines de millions de dollars par le biais du ministère de l’Énergie, et ce qui s’est passé en l’offre de services et de compteurs intelligents qui ont été perdus”, poursuit le député,

Concernant les incidents de Tayyouneh, le mouvement Amal estime que le droit de manifester n’est pas “un comportement hors la loi”.

Par ailleurs, Ali Hassan Khalil a accusé le chef de l’état d’avoir refusé de signer 18 projets de loi, refusant par ailleurs le vote électronique, estimant qu’un amendement constitutionnel serait nécessaire.

Le député s’en est également pris au président de la commission parlementaire des finances Ibrahim Kanaan qui aurait “gaspillé le droit des déposants, retardant la loi instaurant un contrôle formel des capitaux ou encore le CPL d’avoir favorisé le renouvellement du mandat du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé.

Enfin au sujet de l’alliance entre le Hezbollah et le mouvement Amal, il s’agit d’une “sur des fondements de franchise, de confiance et de respect de la vie privée de l’autre, et elle n’a pas été et ne sera jamais sources de l’opinion d’une partie au détriment de l’autre, et chacun sait que le mouvement et son leader étaient. sont sûrs que le parti et ses dirigeants le savent”.

“Nous n’avons pas exploité l’unité chiite, sauf pour le bien de la nation l’intérêt”, poursuit le parlementaire.

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