Au lendemain de sa conférence de presse, Carlos Ghosn a été interrogé par le Procureur de la République, le juge Ghassan Owaidat, suite à la publication d’une fiche rouge – un mandat d’arrêt international d’Interpol – sur demande de la justice japonaise.
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Hier, l’homme d’affaire avait accusé la justice japonaise de collusion avec Nissan dans le cadre des accusations dont il fait l’objet et qu’il a également réfuté.
“La Vérité est sans objet face à ses individus”, déclare Carlos Ghosn, qui indique que le taux d’inculpation atteint 99.4% au Japon. Il avait accusé des cadres de Nissan et des autorités japonaises de complot contre lui, afin de dissoudre l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi qu’il entendait alors au contraire renforcer.
“Les charges contre moi sont infondées”, estime l’Homme d’affaire qui indique que la justice japonaise aurait divulgué de fausses informations à la presse et refusé de tenir les dates du procès. Ils ont tenté pendant 18 mois de rompre ses esprits, indique Carlos Ghosn.
Au sujet des fonds qu’il est accusé d’avoir détourné, Carlos Ghosn rappelle ne plus être aux commandes de Nissan depuis 2017.