Le président de la république, le général Michel Aoun, a répondu à Ali Hassan Khalil, bras-droit du président de la chambre Nabih Berri, qui avait accusé le chef de l’état d’être l’un des partis des chefs de la guerre civile, “s’il est son roi dans sa guerre de 1988, dans des guerres de libération et d’abolition au détriment de la vie des chrétiens et des musulmans ensemble, et la destruction de zones dans une luxure outrancière”, avant d’accuser le mandat actuel de corruption.

Le chef de l’état a ainsi estimé que les propos tenus par l’ancien ministre des finances, par ailleurs demandé par la justice libanaise qui souhaite l’interroger sur son implication dans l’explosion du Port de Beyrouth dans le cadre de son mandat précédent comme ministre, comme étant impoli et faux, concernant la gestion du Liban par deux chefs de l’état.

Chaque mot prononcé est faux”, rétorque le président de la république qui estime qu'”il mélange le président de la République et le président du Mouvement patriotique libre”.

“Je suis le président du pays, Bassil est président du plus grand bloc parlementaire. Je gère les affaires du pays, il gère les affaires du parti”, poursuit le chef de l’état qui note que ce dernier est aussi détesté parce qu’il refuse de négocier avec eux.

Il a aussi accusé le président de la chambre d’avoir nuit à l’adoption de plusieurs projets de lois proposés par le courant patriotique libre mais également d’être à l’origine de la paralysie du gouvernement.

Le président de la république a répondu à l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil qui avait accusé le chef de l’état d’avoir prolongé le mandat du gouverneur de la banque du Liban. Il indique avoir souhaité remplacer le gouverneur de la Banque centrale Riad Salameh, mais Ali Hassan Khalil, à l’époque ministre des Finances, qui lui a demandé de discuter de la prolongation du mandat de Salameh au Cabinet. Enfin, le chef de l’état a indiqué que si le blocage de l’audit juricomptable des comptes de la Banque du Liban se poursuit, il n’hésitera pas à nommer non seulement ceux qui obstruent la procédure mais également ceux qui ont détourné des fonds.

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