Une manifestation contre l’augmentation des prix a actuellement lieu dans la localité d’Antélias, au nord de la capitale libanaise Beyrouth.

Cette nouvelle intervient alors que les associations de consommateurs ont estimé à 40% l’augmentation sur les produits, 10% selon les services de l’état, notamment en raison de l’écart entre parité officielle, fixée par les autorités libanaises à 1507.5 LL/USD et parité officielle qui évolue entre 2400 LL/USD et 2500 LL/USD.

Pour rappel, le Liban traverse une grave crise économique, avec un taux d’endettement public de 166% par rapport à son PIB. Ainsi, les dernières obligations libanaises ou Eurobonds arrivées à échéance ont été honorées par la Banque du Liban et non le Ministère des Finances, la Banque Centrale puisant sur ses réserves monétaires. Cependant, la Banque du Liban a publié début octobre dernier la circulaire 530 réservant une partie de ses réserves pour l’achat de produits de première nécessité comme le blé, les médicaments ou encore l’essence.

Cependant, des difficultés d’approvisionnements interviennent toujours, les marchands libanais étant impactés par le contrôle des capitaux et les limites aux transferts financiers et aux retraits bancaires mis en place par les banques libanaises et l’association des Banques du Liban (ABL). Ils doivent ainsi faire appel aux services de changeurs à des taux de parité plus élevés, ne pouvant obtenir les devises nécessaires via le système bancaire traditionnel

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