La Banque du Liban aurait déjà épuisé les fond disponibles pour la poursuite du programme de subvention aux carburants bien avant la fin du mois de septembre, date promise par son gouverneur Riad Salamé. Cet arrêt aurait ainsi provoqué de nouvelles pénuries d’essence prolongeant encore une fois une crise devant les stations essence.

Pour rappel, Riad Salamé s’était pourtant engagé de poursuivre le programme de subvention aux carburants jusqu’à fin septembre, date à laquelle devrait être mis en place le programme de rationnement à destination des personnes les plus vulnérables face à la crise, contre une hausse de la parité utilisée pour la détermination des tarifs qui est passée 1 507 LL/USD puis à 3 900 LL/USD pour atteindre aujourd’hui 8 000 LL/USD.

Cependant, la hausse des prix des carburants pourrait fortement impacter le taux d’inflation, amenant à une dégradation supplémentaire de la valeur de la livre libanaise face au dollar.

De source médiatique, on indique que si celui-ci est prêt à prendre le relais, des obstacles mis en place par certaines personnes incluraient notamment le problème de son financement par la Banque du Liban. Certaines sources indiquent ainsi que la banque centrale ne disposerait même plus de ces fonds aujourd’hui. Les autorités pourraient même être amenées à révéler le nom des fonctionnaires impliqués dans ce processus de blocage.

Cette annonce intervient alors que le ministère de l’énergie a publié une nouvelle grille tarifaire incluant une baisse de 200 livres du prix de 20 litres du SP95 qui passe à 126 400 LL, et de 300 livres pour le SP98 qui passe à 130 500 LL.

Quant au prix du fioul, il est à la hausse à 98 600 LL (+500 LL) tout comme le prix de la bouteille de gaz de 10 kilogrammes qui passe à 92 000 LL (+600 LL)

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