Après la remontée des tensions entre Saad Hariri et Gébran Bassil la semaine dernière et suite au propos de ce dernier rejetant l’initiative du président de la chambre Nabih Berri stipulant une répartition d’un tiers entre communautés chiites, sunnites et chrétiennes et l’estimant contraire au Pacte National qui induit une répartition à moitié chacune, entre communautés chrétiennes et musulmanes, le Hezbollah aurait tenté une médiation auprès du président du Courant Patriotique Libre pour tenter de calmer les choses, indique le quotidien saoudien Asharq el-Awsat.

Il s’agirait de trouver une solution à l’impasse actuelle dans le cadre de la formation d’un nouveau cabinet, conformément à l’appel de Bassil au dirigeant du Hezbollah, l’appelant à devenir un médiateur dans l’affaire.

Côté du Président de la Chambre, on maintient l’initiative, notant que le premier ministre désigné qui est reparti pour Abu Dhabi ne se retirera pas, figeant les positions entre présidence de la république et ce dernier. Désormais l’alliance entre Hariri et Berri se fait au grand jour, notent certains observateurs qui se montrent désormais pessimistes concernant une possible solution à court terme de la situation politique. Ils accusent ainsi le président de la chambre de vouloir remettre en cause le Pacte National avec une répartition par tiers du pouvoir politique entre communautés chrétiennes, sunnites et chiites au lieu d’une répartition à égalité entre communautés musulmanes et chrétiennes.

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