L’ancien premier ministre Najib Mikati est désormais grand favori des consultations parlementaires obligatoires qui débuteront demain au Palais Présidentiel de Baabda, cela en dépit de l’opposition des partis chrétiens qui soit choisiront de soutenir Nawaf Salam, ancien représentant du Liban auprès de l’ONU comme le Courant Patriotique Libre, soit s’abstiendront comme cela est le cas des Forces Libanaises.

Najib Mikati a de son côté évoqué sa candidature avec ses 3 prédécesseurs Tamam Salam, Fouad Saniora ou encore Saad Hariri, lors d’une réunion qui s’est tenue en fin d’après-midi à la maison du Centre, domicile de Saad Hariri. Pour rappel, ce dernier avait également été nommé premier ministre désigné le 22 octobre 2020 avant de jeter l’éponge 9 mois après en raison de différends importants avec le Président de la République concernant l’attribution de certains ministères et la nomination des ministres chrétiens au sein du prochain cabinet.

Mais une crise politique toujours irrésolue

Ces derniers accusaient la présidence de la république de violer la constitution libanaise, estimant qu’il revenait au premier ministre seul de choisir ses ministres. Faux, rétorquait le Palais de Baabda, mettant en avance certains articles constitutionnels stipulant que le premier ministre forme le gouvernement avec le président de la république.

Les anciens premiers ministres ont ainsi annoncé leur soutien à Najib Mikati pour former un cabinet qui devrait être conforme à l’initiative française et à celle du Président de la Chambre des députés, donc imposant un tiers à la communauté sunnite, un tiers à la communauté chiite et un tiers à la communauté chrétienne, ce qui est contraire au pacte national, stipulant une répartition moitié moitié entre communauté chrétienne et musulmane, avait déjà considéré le Chef de l’Etat, le général Michel Aoun.

Le président de la république s’est cependant indiqué être prêt à coopérer avec Najib Mikati dans le cadre d’une interview dans les colonnes du quotidien al Joumhouria, soulignant que ce dernier “est bon pour réduire les différence et du type de personne coopérative qui prend et qui donne”. Avec un dialogue honnête, nous pourrions aboutir à régler le plus gros problème, sans violer la constitution et les normes, estime le Président Aoun.

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