Il n’y a pas d’occupation iranienne du Liban et Riad Salamé doit partir (Gébran Bassil)

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Le président du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil a écarté toute occupation iranienne du Liban et appelé au départ du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé alors que plusieurs dossiers judiciaires ont été déposés contre lui à l’étranger, lors d’un discours prononcé depuis Kfardebian.

“Aujourd’hui, ils veulent vous convaincre qu’une nouvelle occupation est arrivée au Liban, qui est l’occupation iranienne, mais s’il y a une occupation iranienne, nous seront les premiers à y faire face comme nous avons affronté l’occupation isrélienne ou syrienne”, note Gébran Bassil, estimant qu’il n’y a pas de présence iranienne au Liban ” car personne ne peut occuper notre culture, notre religion ou notre foi. Personne ne peut occuper ou marcher sur cette terre et ces montagnes”.

Il s’en est également pris indirectement au dirigeant des Forces Libanaises Samir Geagea, l’accusant d’être financé par l’étranger, allusion à un financement saoudien, pour être un outil à ces pays. “Ils tuent quand on leur demande et ils approuvent des politiques telles que le renversement de la loi orthodoxe (électorale) et des pouvoirs du président”, en référence à la fusillade de Tayyouneh, début du mois de novembre lors d’une manifestation devant la cour de justice de Beyrouth.

Gébran Bassil a égalemetn estimé que le président de la république, le général Michel Aoun a dû faire face durant son mandat aux mauvaises politiques financières qui menaçaient de démenteler le Liban. Il s’agissait de libérer l’état du régime politique qui gouverne le Liban depuis les années 1990 mais également du régime financier qui demeure aujourd’hui et qui serait dirigé par le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé.

“Le mensonge de l’ancrage du taux de change est terminé et ils ne peuvent pas faire de magie après aujourd’hui”, estime-t-il en référence à la politique de maintien de la parité ancrée au dollar depuis 1997 avant d’appeler au départ du gouverneur de la BdL, rappelant qu’il fait l’objet de poursuites judiciaires à son encontre dans 7 pays pour détournement et blanchiment d’argent.

Gébran Bassil a également accusé ses adversaires politiques d’avoir empêché la mise en place du plan de restructuration du secteur de l’électricité publique ou encore l’instauration d’une politique financière limitant les dépenses avant d’évoquer la présence d’une importante communauté de réfugiés syriens.

“Leur plan de contrôle du pays est tombé, la naturalisation (des réfugiés palestiniens) a chuté et l’intégration des Syriens déplacés a diminué, car la Syrie augmente et les Syriens rentreront chez eux. Le projet visant à permettre au terrorisme d’entrer en provenance des montagnes a échoué et c’est nous qui les avons empêchés”, a-t-il conclu.

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