S’exprimant ce soir, le président du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil a, une nouvelle fois, abordé la question des sanctions économiques américaines le touchant.

Gébran Bassil s’est ainsi déclaré prudent quant à la publication des minutes des entretiens qu’il a eu avec des représentants américains. “Chaque fois que je parle, je me souviens de Wikileaks et chaque chemin que nous empruntons en tant que parti politique découle de notre indépendance”, estime le dirigeant politique.

Ainsi, il indique qu’il est prêt à aller jusqu’au bout et à tout révéler. Gébran Bassil note qu’il est prêt à quitter la scène politique s’il est trouvé coupable de corruption rappelant avoir été le premier à avoir révélé ses comptes bancaires au public.

L’isolement d’une communauté amène à l’explosion

L’histoire nous révèle qu’isoler une communauté religieuse au Liban amène à une explosion, indiquant parler d’une communauté entière et non seulement du Hezbollah.

Le blocus économique et financier a réussi, note Gébran Bassil qui estime qu’en dépit de la gravité de la situation, le Liban n’a pas explosé ou connu des troubles.

Plus spécifiquement, Gébran Bassil indique soutenir le concept d’état. L’entente avec le Hezbollah renforce cette notion, notamment par la stratégie de défense. Il indique n’être pas d’accord avec l’intervention du mouvement chiite en Syrie.

Nous ne soutenons l’ingérence d’aucun pays dans les affaires d’un pays arabe, et nous ne soutenons aucune intervention libanaise à l’étranger 2

Cependant, il s’interroge sur le rôle du premier ministre d’alors Saad Hariri, indiquant que si ce dernier considérait les armes du Hezbollah comme étant un problème régional, pourquoi le CPL ne pourrait pas en dire autant.

Gébran Bassil estime que l’imposition de sanctions économiques pourrait être lié au refus du retour des réfugiés syriens par certaines puissances étrangères.

Abordant la question de la formation du gouvernement libanais, il a répondu n’avoir été l’auteur d’aucune demande ou condition.

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