Le Ministre de l'Energie et des Ressources Hydrauliques César Abi Khalil. Crédit Photo: Dalati & Nohra.

Le député du bloc parlementaire Césars Abi Khalil a réitéré la volonté de son parti de porter le dossier des sanctions visant le dirigeant du CPL, Gébran Bassil, devant une cour de justice américaine.

S’exprimant sur les ondes de la chaine LBCI, le parlementaire a ainsi indiqué que le CPL reste soumis à ses propres règles de procédures. Gébran Bassil restera à la tête du mouvement “tant qu’il sera élu”. Césars Abi Khalil indique que l’imposition de ces sanctions a engendré une vague de sympathie populaire vis-à-vis de Gébran Bassil et du parti.

Concernant la formation du prochain gouvernement par le Premier Ministre désigné Saad Hariri, il a également indiqué que le CPL continue à faciliter les procédures en cours et souligne qu'”une fois les standards unifiés adoptés, celui-ci devrait intervenir dans les 3 heures.

Pour rappel, des sources américaines accusent Gebran Bassil d’être impliqué dans des schémas de corruption. D’autres trains de sanctions économiques visant des personnalités de premier plan devraient suivre, indiquent certaines sources de Washington, allusion indirecte au Président de la Chambre Nabih Berri.

Des sanctions économiques américaines ont déjà touché 2 alliés du Hezbollah, les anciens ministres Youssef Fenianos et Ali Hassan Khalil, ce dernier étant le bras-droit du Président de la Chambre Nabih Berri, dirigeant du mouvement Amal et étant accusé de corruption et de collusion avec le mouvement chiite.De même, des sanctions visant des responsables du CPL étaient évoquées depuis un certain temps.

Le dirigeant du Courant Patriotique Libre Gebran Bassil avait accusé ce dimanche les Etats-Unis de l’avoir fait chanter avant de lui imposer des sanctions économiques.

Avant de se voir imposer des sanctions économiques, Bassil a indiqué avoir reçu 4 demandes des Etats-Unis dont celle de rompre ses liens avec le Hezbollah. Il aurait cependant indiqué que cela induirait une guerre civile.

Gebran Bassil a également indiqué que les autorités des Etats-unis n’ont communiqué aucune information au Liban concernant le transfert illégal de fonds à l’étranger.

Le dirigeant du CPL indique que ces sanctions n’auront aucun impact sur la formation actuelle du prochain gouvernement libanais et évoque son souhait de développer des relations avec la nouvelle administration américaine, en allusion à la victoire de Joe Biden aux élections américaines.

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