Aujourd’hui, en l’honneur de l’Armée Libanaise, une petite virée du côté de Ghosta au Kesrouan, pour découvrir un régiment spécial de notre Armée : Régiment Libanais aéroporté – Moujawkal – (Ghosta)
Pour situer ce régiment, il est bon de savoir que les forces spéciales de l’Armée Libanaise sont au nombre de quatre et constituent l’élite de cette Armée. C’est en 2008 que l’Armée Libanaise a commencé à établir la commande des opérations spéciales afin de regrouper ses unités d’élite. Les soldats et officiers qui s’enrôlent au sein de ces forces sont soumis à des régimes de formation rigoureux. Ces forces spéciales comprennent:
- Le Régiment Commando (également connu sous le nom Maghaweer )
- Le Régiment Libanais aéroporté (également connu sous le nom de Moujawkal)
- Le Régiment Commando Marine (Navy SEALS, également connu sous le nom de Maghaweer el Baher)
- Les Panthères Noires – (rattachés aux FSI mais entraînés par l’AL)
Le régiment aéroporté, créé le 29/9/1992, emploie une trentaine d’hélicoptères, et est très actif au sein de l’Armée. Il est souvent très sollicité dans les zones de troubles, comme dernièrement ses interventions à Ersal, où des hostilités sévissent entre des terroristes échappés de Syrie qui ont trouvé refuge dans cette localité frontalière à l’Est du pays et qui s’en prennent souvent aux forces de l’Armée libanaise qui les empêchent d’élargir leurs champs d’action.
À Ghosta, les militaires du Régiment Libanais aéroporté accueillent souvent des groupes scolaires, universitaires ou d’acteurs de la société civile afin de leur permettre à connaître davantage le rôle des forces spéciales de l’Armée. Un musée récemment créé en hommages aux militaires tombés au champ d’honneur à Nahr el Bared en 2007, expose les armes et les affaires personnelles de ces derniers, ainsi qu’une brève notice biographique de chacun. Le soldat accompagnant les visiteurs racontera l’histoire touchante d’un soldat devant un fusil exposé au centre de ce musée.
Informations tirées de Wikipedia et du Site de l’Armée Libanaise
Photos : Marie-Josée Rizkallah – Tous droits réservés