Dans un communiqué, le Syndicat des employés de banque a dénoncé les attaques organisées par des personnes qui prétendaient représenter le mouvement populaire visant les banques libanaises. Ils estiment que “ces attaques” visent à déformer l’image du secteur banquier “qui a contribué à toutes les époques à la croissance et au développement des secteurs économiques et au soutien des finances de l’État”.

Ce communiqué intervient alors que circulent sur les réseaux sociaux, de nombreux enregistrements effectués par les déposants face aux refus des établissements bancaires de leur permettre de retirer les sommes nécessaires à la poursuite de leurs commerces, au paiement de leurs loyers ou encore à pouvoir faire face à une possible dévaluation de la livre libanaise ou à une décote.

Selon le syndicat, ces derniers “ont dépassé les règles de la morale publique et soumis aux utilisateurs de divers types d’insultes. Ils ont également battu certains employés de banque”. 

Le Syndicat estime que “ce qui s’est passé dans un certain nombre de succursales bancaires est une attaque directe contre le secteur bancaire avec ce qui représente sa valeur nationale, et c’est aussi une violation du prestige de l’État”, exigeant que des personnes impliquées dans ces incidents soient poursuivies.

“L’état de chaos provoqué par ces attaques organisées contre les succursales bancaires n’allégera pas les souffrances des déposants qui ont le droit de s’opposer conformément aux lois en vigueur. Ces mesures exceptionnelles prises par les administrations bancaires de manière temporaire visent à préserver la continuité du travail du secteur bancaire”, note le communiqué qui souligne “la nécessité pour le pouvoir judiciaire d’enquêter sur tous les renseignements liés au travail du secteur bancaire et à accélérer la délivrance des jugements à l’encontre de quiconque qui détourne les fonds publics et ceux des déposants”.

Le Syndicat appelle également à poursuivre “les propagateurs de rumeurs malveillantes qui affectent le travail des banques et qui ont directement nui à la réputation du secteur bancaire dans les institutions financières internationales et arabes”.

Cependant, le syndicat dénonce également la classe politique, coupable d’avoir mené de mauvaises politiques financières commises depuis la conclusion des accords de Taëf, conduisant le pays à la faillite et au défaut de paiement”

Le communiqué conclut en appelant les forces de sécurité à protéger les déposants et les employés de banques, menaçant d’une grève généralement le cas échéant.

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