Où aller et ou ne pas aller, la question reste cruciale alors que l’état des plages laisse à désirer notamment suite à la crise environnementale que le Liban connait depuis un an. Un état des lieux pour bronzer en toute sécurité.

La crise des ordures avec les déchets organiques et les sacs d’ordures n’est qu’une face visible, le sommet de l’iceberg, de l’échec des autorités à assainir la situation alors que ces derniers se préparent à mettre en place, suite à la fermeture de la déchèterie de Naameh, 2 décharges au niveau du littoral dont la localisation reste polémique, une étant située au niveau de Costa Brava au Sud de la Capitale Beyrouth et proximité immédiate de l’Aéroport et l’autre au Nord de la capitale, au niveau de Bourj Hammoud.

Depuis de nombreuses années, de multiples études démontrent que la situation des 220 km de littoral est différent d’un endroit à un autre, avec d’un côté une pollution également due à l’absence de réseau d’égout ou encore une origine chimique.

Une étude financée par les autorités italiennes et effectuée par le NATIONAL CENTRE FOR MARINE SCIENCES basé à Batroun a analysé les polluants des différentes plages libanaises. Résultat consternant pour certaines destinations touristiques locales comme la plage publique de Ramlet el Baida au Sud de Beyrouth ou encore la Baie de Jounieh lourdement polluée par les égouts, cela d’ailleurs en l’absence de stations d’épuration des eaux, et les différentes bactéries fécales induisant de nombreux risques mais également quelques bonnes surprises au niveau de Byblos ou de Batroun qui s’en sortent plutôt bien en dépit du sens des courants.

Par ailleurs, c’est sans surprise qu’on retrouve les plus belles plages au Sud du Liban et notamment à Naqoura… en raison de l’absence d’une urbanisation intensive d’une part et des sens des courants.

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