Le secteur de la distribution d’eau pourrait à son tour s’effondrer d’ici un mois, estime l’UNICEF dans un nouveau rapport publié ce vendredi.

Cela pourrait mettre en danger 4 millions de personnes dont 1 million de réfugiés qui pourraient alors perdre un accès à l’eau potable et ainsi voir leurs vies être menacées par certaines épidémies.

En cause, le coût de maintenance du réseau actuel mais aussi les pénuries d’électricité qui perturbent la distribution des eaux. D’ici 4 à 6 semaines, les stations de pompage pourraient voir leur fonctionnement être interrompues.

Cette information intervient après un premier rapport déjà de l’UNICEF qui estimait que 70% de la population ne disposait plus des moyens suffisants pour s’acheter de la nourriture. 30% des enfants aussi dormiraient le ventre vide estimait l’organisation internationale, alors que la livre libanaise a perdu 92% de sa valeur face au dollar.

Ainsi, le salaire mimimim équivaudrait aujourd’hui à 30 USD contre 450 USD, 2 ans auparavant. Le salaire médian équivaudrait à moins de 100 USD aujourd’hui contre 1500 USD toujours en 2019.

De nombreuses pénuries de produits essentiels comme les médicaments ou encore les carburants touchent actuellement le pays des cèdres. En cause, l’incapacité de la Banque du Liban à financer via les lignes de crédit, les achats de ces produits essentiels. Le fioul nécessaire au fonctionnement des centrales de production d’électricité manquent notamment. Les boulangeries estiment également être incapables de poursuivre la production de pain sans le précieux liquide alors que les hôpitaux mettent en garde contre l’arrêt des soins à certaines personnes, faute de fioul nécessaire au fonctionnement des générateurs actuellement sollicités ou encore faute de médicaments.

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