L’ordre des pharmaciens a décidé de fermer d’un mouvement de grève général ce vendredi pour protester contre la détérioration des conditions de travers et des pénuries de médicaments ou encore de lait pour nourrisson qui touche actuellement le Liban.
Aussi, l’ordre des pharmaciens entend protester contre la vente de certains de ces produits sur le marché noir, à des prix bien plus élevés.
Aussi, l’ordre des pharmaciens accuse les importateurs de médicaments d’être incapables de livrer les médicaments nécessaires aux patients souffrant notamment de maladies chroniques depuis plus d’un mois. Il s’agirait notamment des médicaments à destination des personnes souffrant de diabète, de problèmes de pression artérielle ou encore des personnes sous traitement antidépresseur. Les médicaments utilisés contre le fièvre dont les paracétamol ont également disparu des rayonnages.
Ils appellent par conséquent les responsables du secteur sanitaire et médical à agir, estimant que la santé, les médicaments et la sécurité alimentaire du Liban sont gravement menacés.
Par ailleurs, de nombreux hôpitaux ont annoncé devoir mettre en place des mesures de rationnement des tests aux patients et ne prennent plus en charge les patients externes mais seulement internes, en raison de pénurie de certains types de réactifs, matériels ou encore médicaments. Ils ont également demandé aux médecins de rationner les examens demandés.
Cette information intervient alors que la Banque du Liban a indiqué ne plus pouvoir soutenir les subventions à l’achat des médicaments ou encontre d’autres produits de première nécessité, faute de réserve monétaire disponible suffisante.