Le Ministre des Télécoms, Mohamed Choucair, s'exprimant au sujet de l'installation d'un réseau de fibres optiques au Liban lors de la conférence SmartEX. Origine photo: Twitter
Le Ministre des Télécoms, Mohamed Choucair, s'exprimant au sujet de l'installation d'un réseau de fibres optiques au Liban lors de la conférence SmartEX. Origine photo: Twitter

Le Ministre des Télécommunications Mohamed Choucair a indiqué ce vendredi vouloir finaliser dans les plus brefs délais l’installation d’un réseau de fibres optiques au Liban.

Le Ministre a indiqué que le Premier Ministre Saad Hariri s’était engagé à développer le secteur des télécoms, qui pourrait devenir une importante source de croissance économique et généré un nombre importants d’emplois selon le programme CEDRE.

En 2017 déjà, le Conseil des Ministres précédant avait décidé de l’octroi de 150 milliards de Livres Libanaises à la compagnie publique Ogero en vue de l’installation d’un réseau de fibre optique devant relier les foyers libanais.
Le Ministre des Télécom d’alors, Jamal Jarrah, avait également promis que les foyers libanais pourraient ainsi profiter d’une connexion internet allant jusqu’à 50 mega/seconde, soit en des termes équivalents à ceux en cours dans le monde.
Plusieurs centaines de milliers de terminaux à fibre optique devraient être ainsi installés, coutant à l’Etat 300 millions de dollars sur les 3 prochaines années.

Jusqu’à présent, la mise en oeuvre de ce plan a été limitée à plusieurs quartiers de la capitale libanaise, dont Hamra et Ashrafieh.

De même, le directeur d’Ogero, Imad Kreidieh, avait promis, toujours en 2017 que la connexion d’Internet attendrait 50 mega par second en 2018.

Pour l’heure en 2019, nous sommes loin du compte. Le Liban est toujours en retard en terme de développement de ses vitesses de connexion et de ses infrastructures de télécommunication.

CEDRE: 700 millions de dollars pour les télécoms

Le Plan télecom est l’un des principaux secteurs dont pourrait bénéficier la population libanaise avec seulement 700 millions de dollars d’investissements requis.
Il s’agit avant tout de mettre à jour une infrastructure désuète avec l’installation notamment d’un réseaux fibre optique, ce qui est déjà programmé par les autorités publiques. L’impact, ici, de la crise syrienne a été très positive pour les finances publiques, amenant de nouveaux revenus à l’état.
Il s’agira d’améliorer les vitesses de connexion et la bande passante. et de faire rentrer le Liban dans l’ère des nouvelles technologies.

Pour cela, le plan se compose de plusieurs étapes:

  • La mise en place d’une nouvelle infrastructure réseaux puisque l’actuel réseaux en cuivre n’a jamais été optimisé pour le trafic de données et de fichiers multimédias,
  • la mise en place d’un réseau de fibres optiques (190 millions de dollars dont 100 pour le Kesrouan et la Békaa seulement en raison de l’obsolescence des réseaux actuellement installés),
  • la mise en place de systèmes de sécurités contre les cyberattaques (60 millions de dollars pour protéger les institutions de l’état et 20 millions pour protéger le public),
  • la mise en place d’un nouveau système pour les entreprises,
  • La création d’une plateforme Cloud nationale (200 millions de dollars),
  • Il y aura mise en place également d’un réseau 5G pour un coût de 150 millions de dollars
  • et la mise en place de 2 nouveaux câbles sous-marins pour un coût de 50 millions de dollars.

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