Une nouvelle étude concernant la pollution de nos plages et de la mer a été publiée par le CNRS Libanais. Il s’agit plus particulièrement d’une étude des concentrations de Streptocoques de nos côtes.

Cette enquête cependant n’inclue pas les autres types de polluants dont ceux d’origine chimiques.

Selon cette étude conduite sur base d’échantillons récoltés en mai 2019, la présence de streptocoques est dépasserait de 50 fois, la limite maximale considérée comme sure de l’OMS à Beyrouth. 26 autres sites ont également fait l’objet d’une étude similaire.

Antelias, Beyrouth, Salaata et Tripoli déconseillées pour la baignade

5 sites dont 4 à Beyrouth – avec plus précisément 10 000 streptocoques pour 100 millilitre – et un Tripoli au Nord Liban, ont ainsi plus une concentration record de 500 streptocoques pour 100 millilitre. Record cependant à Antelias reconduit pour la 3ème année consécutive, où plus de 36 000 streptocoques ont été retrouvés pour 100 millilitre d’eau.

Le rapport précise également que la mer au niveau de la localité de Selaata est impropre à la natation en raison de la présence importante d’autres types de polluants notamment d’origine chimique.

Prudence à Heri, Rmeileh, Saida et Sarafand

Parmi les zones où la baignade serait possible mais sujettes à une qualité d’eau de mer moyenne, Heri au Nord Liban, Rmeileh, Saïda et Sarafand au Sud Liban.

Baignade possible entre Jounieh et Tripoli, Tyr et Naqoura nominées comme les plages les plus propres du Liban

La mer, au niveau de Naqoura, a été nominée comme étant la plus propre du Liban. Celle de Tyr est considérée comme bonne. Quant aux plages situées entre Jounieh et Batroun, elles sont considérées comme passables au niveau concentration de streptocoques.

L’absence de traitement des eaux usées comme principale source de pollution

Pour rappel, les streptocoques sont responsables d’un grand nombre d’infections. Il s’agit notamment d’organismes dont l’Homme est le principal réservoir via ses déjections. Ils se retrouvent généralement dans la mer en raison de l’absence de traitement des eaux usées.

Parmi les principaux facteurs de dégradation du littoral au Liban, l’existence de décharges aléatoires pour les déchets solides l’augmentation des activités industrielles sur le littoral l’absence des infrastructures civile pour accommoder et accompagner la croissance urbaine, sous-entendant l’absence de stations d’épuration et le rejet des égouts directement dans la mer. 

Chaque année dans le Monde, au moins 517 000 décès sont attribuables à une grave infection à certains types de streptocoques, en dépit du fait que ces organismes sont sensibles aux antibiotiques.

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