Considérées comme étant un des trésors du Louvre depuis 1862, les mosaïques de Qabr Hiram provient en fait du village de Hanawaï, situé sur la route qui mène de Tyr à Qana au Sud du Liban.

Composées d’un ensemble exemplaire de plusieurs mosaïques proche-orientales antiques, cette composition paléo-chrétienne en provenance d’une petite église byzantine consacrée à St Christophe, saint légendaire qui serait décédé vers 250 ap. J.-C. en Lycie, avait été découverte par Ernest Renan en 1860, lors de sa fameuse Mission en Phénicie. Ses pierres sont composées de marbres, pâtes de verre et de calcaires coupés en cubes.

En date du VIème siècle après Jésus-Christ, considérée comme remarquable en raison de la finesse des figures, elle représente sur plus de 120 mètres carrés, différentes scènes campagnardes de l’époque: scènes de vies quotidiennes , de travaux des champs ou d’animaux domestiques ou sauvages. Elle comporte également sur un des côtés des figures d’anges. Cette disposition rappelle par ces personnifications les différents mois, saisons et vents. Dieu est célébré à travers ses créations dans un ensemble qui parait désordonné mais en réalité logique.

Ayant fait l’objet d’une restauration récente qui a nécessité plus d’une dizaine d’années d’efforts, elle se trouve aujourd’hui dans une nouvelle aile inaugurée en septembre 2012 et consacrée au bassin oriental de la Méditerranée au Musée du Louvre. Elle a ainsi pu reprendre sa configuration initiale, celle de l’aménagement de l’église divisée en trois nefs.

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