Les comités économiques ont proposé, sous présidence de Mohammed Choucair, se proposent de mettre en place une société de gestion qui prendrait en gestion certaines administrations publiques, avec comme objectif de rembourser les déposants libanais.

Un tel plan avait déjà été proposé par l’ABL mais refusé par le FMI alors que de nombreux observateurs économiques estiment que ce plan est irréalisable pour plusieurs raisons et notamment le temps nécessaire au remboursement des sommes mais également en raison des ingérences politiques et des possibles détournements de fonds qui se produiraient.

Par ailleurs, les experts du FMI notent que seulement 40% de la population libanaise disposerait de comptes bancaires. Ils estiment ainsi qu’un tel plan vise à desresponsabiliser les dirigeants des banques libanaises et à faire assumer à l’ensemble de la population les erreurs de gestion de ces derniers.

Selon Mohammed Choucair, un tel plan permettrait de récupérer 74% des fonds des déposants, amenant de facto à une décôte de 36% des sommes, tout en simulant l’investissement soit au niveau des estimations d’il y a 3 ans. Les experts notent que les chiffrages actuels du secteur bancaire se sont dégradés de manière exponentielle depuis et doutent que les estimations de ces comités puissent être fiables. Ce plan aurait déjà bénéficié du soutien de Najib Mikati avant d’être écarté en raison du refus des institutions internationales qui continuent à exiger des réformes concernant les amendements au secret bancaire, une réforme fiscale, une réforme monétaire mais surtout un audit général du secteur bancaire privé et public.

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