Le siège du Grand Sérail avant l'explosion du Port de Beyrouth.
Le siège du Grand Sérail avant l'explosion du Port de Beyrouth.

L’électricité ne passe plus au Grand Sérail ni même au Parlement au sens littéral menaçant ainsi le travail des autorités libanaises.

Au Grand Sérail, siège du premier ministre, un système de rationnement a été mis en place. Seul le bureau du premier ministre jouit de la climatisation seulement en sa présence, limitant ainsi ses réunions aux matinées et durant 4 jours par semaine.

Au parlement, une situation similaire a amené plusieurs commissions parlementaires à annuler leurs réunions alors qu’une réunion avec le directeur de l’électricité du Liban était prévue pour assurer aux bâtiments du parlement une alimentation en courant. Cette réunion a été cependant reportée en raison de l’hospitalisation du directeur de l’institution publique.

Ces pannes d’électricité impactent toutes les administrations publiques, comme la justice mais également les plus cruciales comme les services de distribution d’eau.

L’Electricité du Liban et la Banque du Liban sont ainsi montrés du doigt. Si l’Electricité du Liban indique pouvoir fournir plus de 10 heures d’électricité en cas de disponibilité de carburant, elle ne peut disposer librement de ses comptes bancaires alors que le différentiel entre taux de change officiel de 1507 LL/USD et prix au marché noir de 34 000 LL/USD en raison du refus de la Banque du Liban de convertir la monnaie locale en devises étrangères.

Ce facteur a amené à ce que seul le fioul en provenance d’Irak reste pour le moment disponible, limitant l’approvisionnement à un maximum de 2 heures par jour pour les différentes régions libanaises.

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