Le Patriarche maronite a rappelé, au cours de son sermon dominical, les différentes missions d’aide de l’Eglise dans le Monde aux personnes les plus vulnérables et estime que l’Eglise Libanaise s’efforce de maintenir active les institutions en charge de s’occuper de ces dernières. Il a également appelé l’état à régler ses cotisations envers les institutions en charge de protéger les personnes les plus vulnérables avant de saluer l’adoption du plan de sauvetage de l’économie libanaise.

Extrait du discours dominical

Aujourd’hui, l’Église au Liban s’efforce de toutes ses forces à maintenir ces institutions, afin de mener à bien sa mission au service des Hommes et de la société, à fournir des champs de travail et à assister l’État dans ses devoirs sociaux.
Mais en retour, il est du devoir de l’État de payer les cotisations financières qui lui sont dues envers les institutions telles que les hôpitaux, les écoles, les orphelinats et les personnes ayant des besoins spéciaux, afin que cela puisse continuer et maintenir les employés et payer leur salaire.

Quant aux familles pauvres, après avoir recueilli des informations sur l’aide financière et matérielle apportée par le patriarcat maronite, les quatorze paroisses et les douze ordres monastiques, nous avons décidé de réunir mercredi prochain pour développer un réseau de coordination couvrant l’ensemble du territoire libanais en coopération avec les institutions sociales ecclésiastiques et les associations caritatives.

Nous devons fournir une assistance de principe à chaque famille dans le besoin, afin qu’aucune d’entre elles ne soit laissée en proie à la faim et à la maladie.

Alors que nous saluons le plan économique que le gouvernement a mis en place, nous assisterons par la prière mercredi prochain à la discussion qui aura lieu au palais républicain pour trouver un accord complet et commencer à le mettre en œuvre afin de restaurer la vie économique de notre patrie, le Liban, de faire face à la vague croissante de pauvreté et de trouver un équilibre entre la dépréciation de la livre et le coût élevé de la vie.

Nous nous rendons compte du nombre de besoins et de défis auxquels le gouvernement est confronté. Ces défis étaient déjà présents et ont été aggravés par la paralysie imposée par l’épidémie du Corona et d’autres facteurs.

Aujourd’hui, le problème des déchets revient. Il est nécessaire de trouver des décharges loin des lieux de résidence et du Monde, comme cela est le cas au Metn afin d’éviter d’ajouter de nouvelles épidémies affectant la santé des citoyens.

Cela n’est pas permis 

Pourquoi le gouvernement n’autorise-t-il pas l’ouverture de centres de tri et de traitement des déchets sanitaires, comme celui de Ghosta et qui peuvent être utilisées immédiatement, avec la possibilité de l’agrandir pour accueillir tous les déchets de Kesrouan?

Il existe des usines similaires prêtes sur le sol libanais. Dans tous les cas, les citoyens devraient être motivés à trier et à réduire la quantité de déchets dans les rues.

Nous apprécions ce que fait le gouvernement en ce qui concerne le retour des Libanais de l’étranger, en particulier de leurs étudiants, car nous lui demandons de poursuivre son travail avec nos étudiants en France dont les bourses universitaires s’achèvent et qui sont dans l’impossibilité de recevoir l’argent de leurs proches restés au Liban.

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