Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a salué dans son homélie dominicale les décisions prises par la cour de cassation dans le cadre de l’affaire du port de Beyrouth. Il faisait ainsi allusion au rejet des plaintes et recours présentés par les anciens ministres des finances Ali Hassan Khalil, des travaux publics Ghazi Zoaiter, de l’intérieur Nouhad Machnouk et des transport Youssef Fenianos, ainsi que de l’ancien premier ministre Hassan Diab permettant peut-être une reprise prochaine des investigations menées par le juge Tarek Bitar.

La décision unanime de la commission générale de la Cour de cassation a confirmé la justesse de l’enquête judiciaire, rétablissant le sérieux, le prestige et l’unité de la justice libanaise, et ravivant l’espoir que l’enquête sur la criminalité dans le port puisse se poursuivre loin de la politisation, de la sectarisation et des intérêts, estime le patriarche maronite qui s’en est également pris aux obstacles empêchant la tenue des réunions du conseil des ministres. il faisait ainsi allusion aux menaces des mouvements Amal et Hezbollah à démissionner si le gouvernement ne décidait pas de récuser le magistrat suite à la publication, début du mois de novembre d’un mandat d’arrêt à l’encontre d’Ali Hassan Khalil.

Le patriarche Rahi estime ainsi que la détérioration de la livre libanaise, la paupérisation accrue de la population, l’émigration ou la crise diplomatique constituent autant de raisons possibles pour favoriser la reprise des réunions du gouvernement.

Il est inacceptable que le Cabinet reste absent ou l’otage de tel ou tel parti alors qu’il est l’autorité concernée par le sauvetage du Liban”, conclu le patriarche.

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