Les contrats de gestion d’Alfa (groupe égyptien Orascom) et d’MTC Touch (groupe koweitien Zein) n’ont pas été renouvelés en fin d’année.

Selon les informations disponibles, ces 2 contrats de gestion et de maintenance des 2 réseaux de télécommunication mobile n’auraient pas été reconduits comme chaque année, suite au refus du Ministre des Finances par intérim, Ali Hassan Khalil, après que le comité parlementaire en charge des médias et des télécommunication télécommunications eut également rejeté cette extension.

La gestion des 2 réseaux de téléphonie mobile est sujette à de nombreuses critiques de la part de la population libanaise qui souligne que le coût des appels reste l’un des plus élevés au niveau régional et même dans le monde.

Cependant, ces prix sont décidés par le Ministère des télécommunications et non par les compagnies elles-mêmes qui s’occupent, outre de la gestion, de la facturation des services.

Pour rappel, le projet d’instaurer une taxe sur les télécommunications mobiles VOIP comme WhatsApp a été à l’origine du vaste mouvement de protestation contre la classe politique accusée de corruption et d’avoir mené le Liban à la quasi-faillite financière, dans la nuit du 17 au 18 octobre dernier. Ce mouvement entre ce jeudi, dans son 78ème jour.

La privatisation des 2 réseaux de télécommunication mobile est également évoquée comme un moyen de réduire la dette publique estimée à 154% du PIB et qui continue de se creuser d’année en année, en raison de l’important déficit budgétaire. Ce dernier a été estimé atteindre 11.9% fin 2019. Cependant, les spécialistes doutent que cette privatisation puisse être aujourd’hui effectuée au bénéfice du Liban, les télécommunications mobiles contribuant fortement, taxes mises à part, aux revenus publics qu’il s’agirait d’abord de redresser.

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