Lors de sa visite au Liban dans le cadre d’une tournée régionale, l’ambassadeur plénipotentiaire français en charge du dossier libanais, Pierre Duquesne a réitéré que le déblocage de l’aide internationale au secteur de l’électricité publique reste conditionné à la mise en oeuvre des deux conditions demandées par la Banque mondiale, à savoir un audit financier de l’EDL et la mise en place de l’autorité de régulation de l’électricité publique, conformément à la législation locale pourtant entrée en vigueur.

Pour rappel, le Liban espère pouvoir obtenir 400 mégawatts d’électricité en provenance de Jordanie via la Syrie ainsi que de la fourniture du gaz nécessaire à des prix bonifiés en provenance de l’Egypte via la Jordanie et la Syrie. Cependant, le financement de ce programme est conditionné au déblocage aux réformes côté libanais et non à une exemption déjà levée de CEASAR Act. visant le régime syrien.

La Banque Mondiale pourrait accorder une aide d’un million de dollars pour réaliser l’audit de l’EDL et les autres réformes sectorielles ainsi exigées.

Par ailleurs, la conclusion d’un accord définitif avec le FMI, également conditionné à certaines réformes économiques, fiscales et monétaires est nécessaire au déblocage de l’aide internationale dans d’autres secteurs et est considéré comme nécessaire pour la relance de l’économie locale.

Pour rappel, le ministère de l’Énergie et de l’Eau avait annoncé, le 12 janvier, la prolongation des demandes d’affiliation à l’autorité de régulation du secteur de l’électricité jusqu’au 31 mars.

Un commentaire?