Le Liban est en train de devenir un espace de vie suffocant pour certains et un cauchemar climatisé pour tant de libanais.

 Alors que notre pays saigne de douleurs extrêmes, la gouvernance se démène ailleurs à travers des contextes qui défavorisent considérablement une politique de distanciation.

Celle qui est censée affranchir le libanais de toute tutelle extérieure pour que son présent et son message unique et libre de coexistences plurielles au Moyen Orient persiste . Ainsi, la manne unique de nos richesses interculturelles et de nos consciences mutuelles ne peut être confinée à une histoire millénaire. Le véritable terreau qui donne vie à nos appartenances multiples est sécurisé d’abord par la donne démocratique qui suppose la réception positive des avis et des critiques avisés. Ceux-ci gagneraient à être  discutés convivialement pour être compris, surtout lorsqu’ils représentent une tranche importante et indispensable de citoyens véritables, prêts aussi à établir un changement constructif au Liban.

Des échanges difficiles sont parfois  indispensables à tout rapport entre le citoyen et l’Etat. Ils indiquent chez un dernier souffle légitime de communication quand presque rien n’est mis en place par tant de nos responsables pour répondre à d’impossibles conditions de vies ! Les indicateurs d’une citoyenneté en marche sert à doter tout pouvoir démocratique des bénéfices d’une dynamique interactive. Celle qui favorise une transparence des débats, des propositions et des corrections appropriées.

Cependant, la bienveillance suprême est-elle de faire que les principes de la constitution représentent et défendent fermement une base indiscutable de hiérarchies préétablies, un espace illimité de bonnes intentions, un domaine de dispositions par des institutions de plus en plus controversées, un espace de délais vissés à de prochaines expectatives, des années, encore à venir? Les dispositions d’une gouvernance avisée devraient se démarquer surtout par des actes utiles aux gens dans un pays miné par des corruptions multiples. Celà peut-il se faire par la tolérance peu définie aux malveillances, aux colères  légitimes mais silencieuses, aux attentes ruineuses, à la confusion des priorités, à l’incohérence des échanges de la part des responsables, à la menace arbitraire et à la répression de toute pensée libre qui dérange car elle questionne le va de soi de la perception unique ?!   

Les faux semblants, les sourires des pures formes, les ententes initiales, les convenances circonstancielles et les retournements de vestes ne sont que des figures de style. Quand les masques tombent, il n’y a plus rien qui empêche un monde jadis fermé de rencontrer une génération nouvelle de libanais.
Eux cherchent à représenter et à défendre fièrement dans tous ses points, la citoyenneté, telle que décrite et convenue dans notre constitution et dans tout État de droit. 

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