Les représentants de 2 secteurs critiques, le secteur hospitalier et celui des boulangeries, se sont déclarés inquiets face à la pénurie de fioul qui sévit actuellement au Liban.

Cet avertissement intervient alors que la direction du pétrole ne disposerait plus d’une quantité suffisante pour satisfaire la demande actuelle plus d’une semaine. Même, depuis les fêtes musulmanes d’Al Adha, aucune livraison n’a été effectuée, provoquant une hausse importante du prix par gallon au marché noir, une tonne atteignant jusqu’à 8 millions de livres libanaises.

Face à la situation, les boulangeries ont indiqué devoir arrêter la production de pain et fermer leurs établissements, dénonçant au passage la grille tarifaire actuelle, insuffisante pour faire face aux dépenses actuelles. Les représentants des boulangeries appellent également à ce que leurs membres refusent tout achat de fioul au marché noir.

Encore plus critique, l’association des propriétaires des hôpitaux indique que les établissements ne peuvent plus obtenir le fioul nécessaire au fonctionnement des générateurs sollicités 20 heures par jour actuellement.

Certains patients voient ainsi leur vie être menacé d’ici quelques heures par les coupures d’électricité.

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