Le président du Comité Parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a finalement annoncé que des 5 473 fonctionnaires embauchés, seules 460 personnes l’ont été légalement. 

Ces chiffres ne concerneraient cependant pas l’Armée Libanaise ou les services de sécurité. 

Ces embauches violent l’article 21 de la loi 46 qui instaurait un moratoire à partir d’aout 2017 afin de contenir les dépenses publiques. Des suspicions de conflit d’intérêts avaient été précédemment relevés par cette commission qui a noté que certains de ces fonctionnaires ont obtenu leurs fonctions lors des élections législatives de mai 2018. 

Autre violation des régulations locales, les dossiers se doivent normalement d’être étudiés par le bureau de l’inspection centrale et le conseil du service civil, ce qui n’a pas été le cas dans bien des cas. 

Ces propos interviennent alors que le comité qui s’est saisi de la question a rendu public son rapport. Ibrahim Kanaan a demandé la suspension des fonctionnaires illégalement embauchés en attendant qu’une mission soit conduite en vue de restructurer les administrations concernées. Le député a appelé à ce que les personnes impliquées dans ces embauches fassent l’objet de poursuites judiciaires. 

Le parlementaire a également indiqué que les documents et rapports seront transmis à la cour des comptes afin de faciliter sa mission d’inspection.

Pour rappel

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