Epilogue dans l’affaire Ziad Itani, l’ancienne responsable de l’unité cybercrime des Forces de Sécurité Intérieur, Suzanne Hajj Hobeiche, a été acquittée des charges qui pesaient à son encontre.

Elie Ghabash, le pirate informatique qui était également impliqué dans cette affaire, a été, quant-à-lui, condamné à une peine de prison ferme d’une durée d’un an.

Pour rappel, cette dernière avait été accusée d’avoir commandité la mise en place de fausses preuves accusant l’acteur Ziad Itani d’espionnage au profit d’Israël, avec l’aide d’un pirate informatique, Elie Ghabash, travaillant occasionnellement avec les autorités libanaises.
Cette dernière entendait ainsi se venger de l’acteur qui avait publié sur son compte Twitter, un like à une caricature visant les autorités saoudiennes qui venaient à l’époque de reconnaitre aux femmes, le droit de conduire.
Cette copie d’écran avait amené à la démission de Suzanne Hajj de son poste de responsable de l’unité de lutte contre les cybercrimes en octobre 2017.

Arrêté en étant accusé d’être en relation avec les services de renseignements israéliens sur base de conversations obtenues via l’accès à ses comptes sociaux, Ziad Itani avait passé plus de 100 jours en prison jusqu’à ce qu’il soit libéré, faute de preuves, en mars 2018.

Précédemment Le procureur,, le juge Pierre Germanos a appelé à l’acquittement de l’ancienne responsable, estimant les preuves comme insuffisantes. Il a également appelé à ce qu’Elie Ghabash puisse être sévèrement puni.

Selon l’avocat de Suzanne Hajj, cette dernière réfuterait également toute implication dans cette affaire.

Elle aurait cependant admis avoir demandé au pirate informatique “de jeter un coup d’oeil” sur le tweet l’incriminant.

Pour rappel

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