Le député du Hezbollah Nawaf Moussaoui. Crédit Photo: NNA
Le député du Hezbollah Nawaf Moussaoui. Crédit Photo: NNA

Nawaf Moussaoui, membre bloc parlementaire “Fidélité à la Résistance” du Hezbollah, a remis sa lettre de démission au Président de la Chambre Nabih Berri.

Pour rappel, Nawaf Moussaoui avait été accusé d’avoir été impliqué ce dimanche dans une fusillade visant un poste de gendarmerie, lors d’un incident entre sa fille et son ex-gendre. Ce dernier avait alors tenté d’intercepter le véhicule de son ex-épouse en s’arrêtant devant elle au milieu de l’autoroute.

Certaines sources ont alors accusé le député d’avoir tiré sur la façade de la gendarmerie de Damour, ce que nie ce dernier. D’autres estimaient que cet incident avait été mis en exergue afin de limiter les conséquences de l’incident de Qabr Chamoun dans lequel sont impliqués des membres du PSP.

En février, sa participation au Parlement avait également été suspendue par le bloc parlementaire du Hezbollah, en raison de la polémique qui avait eu lieu concernant les circonstances de l’élection du Président Bachir Gemayel en 1982. Il avait repris son travail parlementaire ensuite.

Ce dernier réagissait aux propos tenus par le député Sami Gemayel qui avait estimé que l’élection du président actuel, le Général Michel Aoun, s’était tenue sous l’ombre du fusil du Hezbollah. Le député entendait ainsi dénoncer l’approche de la déclaration gouvernementale du cabinet Hariri III sur la question des armes du mouvement chiite.

Nawaf Moussaoui avait alors vivement réagi, indiquant que le Président de la République était arrivé au pouvoir par le fusil du Hezbollah et non à l’arrière d’un tank israélien, en référence à l’élection en 1982 du Président Bachir Gemayel alors qu’une grande partie du Pays des Cèdres était occupé par Israël.

S cette démission est acceptée, des élections législatives partielles devraient avoir lieu selon l’article 107 du code électoral, stipulant un scrutin majoritaire sur base d’une petite circonscription, celle de Zahrani, dans un délai de 2 mois.

1 COMMENTAIRE

  1. En vérité le pacifisme chiite n’arrive pas à suivre les échecs face à l’intrusion israélienne.

    Donnons la main aux religieux et au president libanais qui souhaite l’entente cordiale des pays cousins pour que la paix puisse circonscrire la souveraineté plénière du Liban selon des frontières strictes au niveau terrestre marin et Aérien.

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