La  Pensée positive, l’Optimisme et le Vivre Ensemble, made in Lebanon

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Sous le thème de la « Pensée positive, l’Optimisme et le Vivre Ensemble », nous étions réunis le 21 septembre dernier, à l’initiative de notre ambassadeur de la délégation libanaise à l’UNESCO, son Excellence M. Khalil Karam, autour d’un déjeuner organisé en l’honneur de notre compatriote, candidat au Prix Nobel de la Paix pour l’année 2016, Dr. Kamel Mohanna, Président de l’association « Amel » et en présence du secrétaire permanent de l’Association Internationale des Maires Francophones « AIMF », M. Pierre Baillet, dont le congrès aura lieu cette année à Beyrouth du 28 au 30 septembre 2016, sous le thème de « Construire la ville du vivre ensemble » ; ce congrès regroupera des maires francophones du monde entier, notamment  Mme Anne Hidalgo, maire de Paris.

La question du « Comment travailler ensemble d’égal à égal ?» soulevée par son Excellence, M. l’ambassadeur Khalil Karam en introduction à ses hôtes, annonçait l’étendu du travail déjà  accompli sur le terrain : « C’est sur la base d’une vision centrée sur la pensée positive et l’optimisme permanent que nous entendons lutter pour un monde plus juste et plus humain. La Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité est l’un des outils qui contribuera à la réalisation d’un autre humanitaire, pour que la dignité devienne un principe et une pratique universels». C’est par cette citation de Dr. Kamel Mohanna, que se définit son travail sur le terrain auprès des plus démunis et notamment les réfugiés syriens sur le territoire libanais dont le nombre, à ce jour estimé être égal à la moitié de la population libanaise…

Dr. Kamel Mohanna nous a souligné l’ampleur de la catastrophe humanitaire au Liban «Depuis 2011, le Liban a ouvert ses frontières aux réfugiés syriens fuyant leur pays ravagé par la guerre. Selon les chiffres du HCR, il y a actuellement plus d’un million de réfugiés syriens au Liban, les autorités libanaises estiment que leur nombre est beaucoup plus élevé, peut-être 1, 5 million pour un pays de seulement 4 millions d’habitants. Pourrait-on imaginer 20 millions de personnes se réfugiant dans un pays comme la France ? » 

Pourquoi soutenir la Candidature au prix Nobel de la paix, du Dr. Kamel Mohanna :

Coordinateur général du collectif des ONGs libanaises et arabes, professeur de pédiatrie à l’université libanaise, Dr Kamel Mohanna est le Président de l’association internationale « Amel » créée en 1979 au Liban « pour faire face au besoin urgent et aux conséquences dévastatrices de la guerre  qui a débuté en 1975 », puis l’invasion israélienne au Liban en mars 1978 qui a engendré un déplacement forcé des civils libanais. Le but de l’association de « Amel » a été « d’assurer un appui  et un soutien aux familles des victimes et aux déplacés, en leur fournissant, ainsi qu’aux blessés et aux handicapés,  les premiers secours jusqu’à leur prise en charge par des services d’urgences spécialisés ». « En raison de la crise en Syrie qui a débuté en 2011, et de ses conséquences dévastatrices sur les civils syriens, l’activité de « Amel » s’est étendue pour inclure la fourniture de services aux déplacés syriens au  Liban, ainsi qu’aux communautés libanaises défavorisés qui les accueillent».

« Amel » est une association humanitaire civile et non confessionnelle dont le but principal est de servir l’Homme et de promouvoir ses droits fondamentaux sans distinction aucune, notamment, confessionnelle, politique, régionale ou de nationalité. « Elle représente à travers ses activité la quintessence du travail humanitaire constat qu’elle réalise dans des conditions difficiles », et ceci en relevant tout genre de défis s’étendant sur plus de trois décennies : Persévérance de son travail, entreprenariat social et engagement envers les populations vulnérables …

Grâce à ses activités suite aux répercussions de la crise en Syrie et  l’engagement du Liban et de ses institutions sociales dans l’apaisement des conséquences tragiques  et déplorables de la guerre sur les civils syriens, Le Liban, « Pays Message », agit ainsi conformément au principe de la compassion fraternelle auquel il s’est engagé à respecter à l’égard des citoyens syriens qui ont été accueilli sur son territoire, mettant à la disposition des réfugies syriens sur son territoire, ses capacités et ses ressources.

Soutenir la candidature de Dr. Kamel Mohanna et son association « Amel » au prix Nobel de la paix 2016 est une d’une importance majeure pour le Liban, car il s’agit avant tout d’une : 

  • Reconnaissance envers le Liban, car il s’agit avant tout d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur ce que vit et supporte le Liban sur sont territoire,  un pays aux moyens limités ;
  • Expression de gratitude au peuple libanais pour l’accueil qu’il a réservé aux déplacés syriens, ainsi que pour son engagement et son implication. « Le Liban fait face à un danger existentiel qu’aucun autre Etat au monde n’a dû affronter ».
  • Façon d’honorer les organisations de la société civile actives au Liban et partout au monde, en reconnaissant qu’elles jouent un rôle complémentaire au travail des institutions gouvernementales, qu’elles visent à assurer un meilleur éveil de droits de l’Homme, qu’elles garantissent le respect de la dignité humaine, qu’elles œuvrent activement à traiter les raisons de la paupérisation et qu’elles développent le sentiment de fraternité, de solidarité sociale, du volontariat et du rejet de la violence et de l’extrémisme.

Avec le Prix Nobel de la Paix 2016, attribué à « Amel », c’est tout le Liban qui sera reconnu comme symbole de coexistence pacifique, de pluralisme, religieux, ethnique et politique. Le pays « modèle » pouvant inspirer tant d’autres, dans la lutte contre la polarisation et l’extrémisme afin de construire des paix durables et des réédifications prospères.

Appuyer cette candidature au Prix Nobel de la Paix pour l’année 2016  est un geste simple de tout citoyen conscient de l’effort fourni et le sacrifice donnée par des âmes bénévoles et engagées au service de la dignité humaine et le Vivre Ensemble. Soutenir cette candidature est un geste citoyen qui nécessite de nous tous un petit effort pour joindre notre voix à tant d’autres qui reconnaissent en la personne du Dr. Kamel Mohanna et « Amel » son association. Il s’agit avant tout d’un appui pour le Liban, et Ô combien mon pays natal en a besoin !

Pour chacun de vous chers lecteurs et lectrices, je vous adresse d’avance mes remerciements d’avoir lu et partagé ce message et surtout d’avoir appuyé notre pays. 

Mes remerciements vont aussi M. l’ambassadeur Khalil Karam, toujours active au service du rayonnement de la Culture de notre culture et surtout de m’avoir permis cette rencontre si riche et à Dr. Kamel Mohanna, qui nous donne l’occasion de parler du Liban autrement, de son engagement et de son article ci-joint, partageant ainsi avec libnanews et nos lecteurs ses idées au sujet de la crise des réfugiés syriens et ses conséquences dans les pays d’accueils, en lui souhaitant de la part de l’équipe le succès et l’obtention du Prix Nobel 2016.

Je tiens aussi à remercier Mme Virgine Lefèvre, coordinatrice du programme et des recherches au sein de l’association « Amel », qui m’a communiquée les éléments essentiels afin de partager avec vous cet article.

Je soutiens cette candidature :

– En écrivant au comité du prix Nobel de la paix à l’adresse suivante :
Norwegian Nobel Committee
Henrik Ibsen gate 51
0255 Oslo, Norway

– Ou en votant sur le site électronique suivant : http://bitly.com/amelnobel

– Ou en signant la pétition de soutien à la candidature de l’association, sur le site Internet suivant : https://secure.avaaz.org/en/petition/To the Nobel Prize Committee Award Amel Association International for the Nobel Peace Prize

Jinane Chaker-Sultani Milelli

Voir la brochure de l’association

Jinane Chaker Sultani Milelli
Jinane Chaker-Sultani Milelli est une éditrice et auteur franco-libanaise. Née à Beyrouth, Jinane Chaker-Sultani Milelli a fait ses études supérieures en France. Sociologue de formation [pédagogie et sciences de l’éducation] et titulaire d’un doctorat PHD [janvier 1990], en Anthropologie, Ethnologie politique et Sciences des Religions, elle s’oriente vers le management stratégique des ressources humaines [diplôme d’ingénieur et doctorat 3e cycle en 1994] puis s’affirme dans la méthodologie de prise de décision en management par construction de projet [1998].

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