Le libanais bouge aujourd’hui dans une direction inespérément attendue. La perception de la citoyenneté s’inscrit davantage parmi des rituels culturels, des convictions religieuses ou autrement définies. De plus en plus d’individus participent de par leurs dispositions humaines à faire une différence interactive positive au quotidien.

Le changement à la base est certes constamment revendiqué par le pouvoir actuel. Néanmoins, pour se construire il a besoin de convaincre sans devoir être assujetti à des modèles ou à des contours .La plate-forme humaine peut secourir le pays des Cèdres et convertir l’absentéisme de nombreux libanais en des potentiels d’actions propices pour secourir des gens en grande précarité au sein de nos composantes. C’est la subsistance de la validité individuelle qui est désormais en jeu aujourd’hui. Les gens ont enfin pris conscience qu’un élu compétent au poste fait ses preuves indépendamment du recours aux façades politiques diverses ou adverses, cloisonnées ou cloisonnantes. On constate ici que même à bout de souffle et les poches vides des personnes se démarquent fièrement sans aucun intermédiaire par des avis et des initiatives citoyennes  déterminées. 

Le sens de la liberté et celui de la dignité ont été longtemps bafoué au gré de désolantes désinvoltures et ce, par un abandon du privilège de la citoyenneté. Les cohérences, mentales et émotionnelles prennent désormais un nouveau cours sans devoir dépendre ou suivre des tuteurs qui ont longtemps durant permis de salir un air vital, d’exploiter des besoins élémentaires, de contaminer des terres et de vider la poche et la santé du contribuable. Comment considérer une place comme représentative si elle continue de signifier des rapports de verticalité par de prétendus savoirs, par de faux dialogues, par de fausses promesses et par de gros mensonges? 

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