Le gouvernement libanais poursuit laborieusement son processus de réformes. Le dilemme de sa gouvernance révèle un contexte intérieur toujours ambiguë quant à sa forme démocratique par la prévalence des privilèges, la discordance des contradictions, la permanence des oppositions et des défis!

Les pressions diplomatiques font prévaloir un ferme support au Liban libre et indépendant, mais selon des conditions requises. Le citoyen se doit d’évaluer la réalité de son état et les conséquences d’un système politique davantage divisé dans le fond qu’uni.

Il espère tenir bon jusqu’aux prochaines élections parlementaires et paie chaque jour, mis à part les taxes à venir, le prix cher de la lenteur démocratique et des avancées rarement synergiques qui pèsent sur lui et sa famille. Il lui reste d’organiser tant bien que mal un quotidien par l’aménagement de sa subsistance individuelle. Elle concerne de facto une majorité en pleine crise qui se réfugie dans les improvisations personnelles de détente et d’harmonisation afin de réduire les dépenses et tout superflu. La pré-rentrée prochaine concerne en particulier les parents d’élèves qui persévérent contre vents et marées à rester au Liban. Ils cherchent à poursuivre l’éducation de leur enfant dans un cadre publique ou privé, selon des choix et des moyens matériels réduits.

Le facteur relationnel, parfois pris à la légère par certains et insoupçonné d’être indispensable par tant d’autres ne coûte pas plus que la dynamique du bon sens. Il influence considérablement l’équilibre de la famille. Elle a convenu traditionnellement, un peu comme tant de politiques en cours, à rester tributaire des personnes et des dépendances extérieures avec la persistance de “ce qu’il faut faire pour bien faire ..” alors que ce qui peut être assumé se rétrécit. Joindre les deux bouts devient pour beaucoup une extenuante acrobatie.

Cependant, la dimension humaine interactive est essentielle. Elle devrait être de nos jours sérieusement reconsidéree pour occuper, distraire et stimuler les dispositions affectives et cognitives de l’enfant sans devoir payer un quelconque autre prix. La concordance du rôle parental à la qualité du temps passé avec l’enfant peut préserver l’évidence du lien naturel et évolutif avec lui. Il s’agit surtout ici pour les parents de réaliser le rééquilibrage de leurs présences afin de convenir à l’expérience des vécus simples avec l’enfant. Ils initient autant la découverte des dispositions mutuelles que la valeur inestimable des rapports affectifs sincères. Ils sont essentiels pour l’élaboration cognitive du jeune.

Ce lien ordinaire et privilégié manque pourtant et drastiquement à tant de couples pressés. Ils courent chaque jour pour arriver bien tard. Ils dépensent en lieux et en modes de vie beaucoup plus, afin que d’autres façonnent l’épanouissement et le suivi d’enfants qui ne présentent aucun problème spécifique de comportement ou d’apprentissage.

Quand un père et une mère décident de prendre leur propre place, ils partagent leur considération, une compassion et la communication lente en face à face avec leur fils ou fille et non plus la distance. L’enfant peut mieux se préparer aux monde scolaire quand il découvre sa famille, l’expérience partagée de ses joies et coincements. Elle comprend aussi les expressions de son premier parcours, les tâtonnements, les erreures et les premiers pas. Les parents et les jeunes couples en particulier peuvent économiser des frais supplémentaires de gâteries et de surprotections en rétablissant un apport éducatif unique.
Celui des présences consistantes et des liens constructifs qui manquent tellement au service de la nation!

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