En dépit des propos Walid Joumblatt, son ancien allié lors des élections législatives qui a annoncé un rapprochement avec le Hezbollah, le dirigeant des Forces Libanaises a réitéré son appel à l’élection “d’un président de la confrontation”, lors de la messe annuelle de commémoration des martyrs de ce mouvement.

Ce dimanche, Samir Geagea a ainsi accusé les les partis rivaux de “bloquer la formation d’un nouveau gouvernement et de se préparer, comme d’habitude, à bloquer l’élection présidentielle”, pour ensuite s’en prendre à son rival du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil, accusé de vouloir assurer son élection.

Samir Geagea s’en est également pris au Président de la République, le Général Michel Aoun, décrit comme le plus faible de l’Histoire du Liban, “étant donné qu’il est soumis et qu’il a sacrifié son peuple et son pays au service de ses intérêts personnels”, d’un Liban décrit comme étant dans le chaos.

“Nous n’accepterons pas un président de leur part. Nous voulons plutôt un président qui puisse changer tout ce que nous avons vécu pendant ce mandat présidentiel. (…)Nous voulons un président de la confrontation, non pas face aux Libanais, mais plutôt face à tous ceux qui ont ruiné leur vie”, en a appelé le dirigeant des Forces Libanaises, concluant son appel à l’union des forces de l’opposition, “le plus grand bloc au parlement et qui jouirait de la plus grande représentation chrétienne.

Un commentaire?