Les Forces Libanaises conditionnent l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire à la fin de la paralysie du cabinet

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De source médiatique, on indique que les forces libanaises conditionnent la signature de la pétition du mouvement Amal appelant à l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire à la fin de la paralysie du cabinet.

Pour rappel, le mouvement Amal exige l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire prolongeant ainsi l’immunité parlementaire dont jouissent l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil et l’ancien ministre des travaux publics Ghazi Zoaiter, deux proches du président de la chambre des députés Nabih Berri et qui font tous deux l’objet d’une mise en accusation dans le cadre de l’enquête visant à déterminer les circonstances de l’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, le 4 août 2020. La publication d’un mandat d’arrêt par le juge Tarek Bitar en charge de l’enquête visant Ali Hassan Khalil avait amené les ministres du mouvement Amal et du Hezbollah à boycotter les sessions du cabinet Mikati III, paralysant celui-ci depuis novembre.

Depuis, un bras-de-fer a également lieu entre la présidence de la république qui exige la réactivation du cabinet Milkati III alors que se multiplient les dossiers critiques sur la table du conseil des ministres comme les négociations à mener avec le FMI face à la crise économique que traverse le pays des cèdres, et le président de la chambre Nabih Berri qui tente ainsi de protéger ses proches face aux procédures judiciaires et qui exige le dessaisissement du juge Bitar.

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