Face à la détérioration de la livre libanaise et du pouvoir d’achat, le deepstate continue à résister aux réformes pourtant nécessaires

Les chiffres se succèdent montrant une dégradation accrue des conditions sociales et économiques actuelles du Liban, avec un taux d’inflation de 332 % de janvier 2021 à juillet 2022, 2 000 foyers quotidiennement qui demandent à être déconnectés du réseau de l’Electricité du Liban faute de pouvoir payer les facteurs, un taux d’hospitalisation réduit de moitié, non pas en raison de l’amélioration des conditions sanitaires générales du pays mais faute d’en avoir les moyens, un quart des médecins ont également quitté le pays, 90% de la population qui vit désormais sous le seuil de pauvreté et plus d’un tiers dans un état de pauvreté extrême. Pourtant les autorités politiques, économiques et monétaires continuent à tergiverser sur les responsabilités de chacun.