Agence Nationale d’Information (NNA)

ANI – Le président de la République, le général Michel Aoun, a informé la délégation du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Ernesto Rigo Ramirez, qui l’a reçu cet après-midi au palais de Baabda, que « le Liban n’a aucun intérêt à retarder l’achèvement du plan de redressement financier et économique, qui exige des autorités officielles concernées une accélération du processus de sa mise en œuvre car «tout retard ne serait pas dans l’intérêt du Liban, en particulier du secteur financier et bancaire».

Le président Aoun a affirmé à la délégation que « les réformes demandées par la communauté internationale, tant au niveau de la réforme du système fiscal pour qu’il soit plus juste et efficace, de la gouvernance, du système bancaire, que des lois et règlements qui parrainent les travaux de la Banque du Le Liban, la Commission de Contrôle Bancaire, la Commission Spéciale d’Enquête et les Marchés Financiers, exigent des décisions claires et pratiques car l’option de l’attente est coûteuse pour le citoyen comme pour l’État.

Il a souligné que “la communauté internationale demande clairement qu’il y ait de la crédibilité dans le travail des différentes institutions libanaises, ainsi que l’adoption rapide du projet de loi de finances 2022”.

Du côté de la délégation du FMI, celle-ci avait confirmé que “les contacts pris par le gouvernement doivent être accélérés afin d’aboutir à des résultats pratiques qui s’imposent vu la situation économique critique que traverse le pays. Elle avait souligné par ailleurs la nécessité que le Parlement et le gouvernement coopèrent en vue de l’adoption de lois réformatrices.

La délégation a souligné « la nécessité d’informer les citoyens de la réalité des pertes du système financier libanais, notamment le trou dans les comptes de la Banque du Liban ».

Un commentaire?

هذا الموقع يستخدم Akismet للحدّ من التعليقات المزعجة والغير مرغوبة. تعرّف على كيفية معالجة بيانات تعليقك.