Au nom de la démocratie, le Brexit l’emporte au Royaume uni. Il s’ensuit la chute vertigineuse des valeurs boursières à Londres.
Au nom de la démocratie, Londres veut devenir indépendante de l’Angleterre. C’est le comble. Du jamais vu…
Au nom de la démocratie, l’Ecosse veut faire un référendum sur son éventuelle indépendance du Royaume uni.
Au nom de la démocratie, le Royaume Uni va sauter en l’air entrainant dans sa chute le morcellement de l’Union Européenne.
Au nom de la démocratie, l’extrême-droite en France appelle à un référendum pour une sortie de la France de l’Union Européenne.
Au nom de la démocratie, les Etats-Unis et la Russie remettent au pas cette Union Européenne qui cherchait à faire contre-poids à leur puissance.
Au nom de la démocratie, les plus de 50 ans font pencher la balance du côté du Brexit alors que les plus jeunes étaient pour le maintien du Royaume Uni au sein de l’Union Européenne.
Au nom de la démocratie, les plus jeunes voient leur avenir bouché par des vieux qui n’ont plus que leur passé à offrir à leur pays.
Au nom de la démocratie, on laisse faire les terroristes virtuels qui en profitent pour faire passer leurs idées sataniques à des jeunes qui n’ont rien à perdre parce qu’ils ont tout perdu.
Au nom de la démocratie, des voix s’élèvent pour appeler à un nouveau référendum vu le chaos que le Brexit a entraîné dans sa foulée.
Au nom de la démocratie, Cameron s’est comporté d’une façon irresponsable en acceptant de faire pareil référendum. Il aurait dû en prévoir les conséquences sur son pays et sur l’Europe.
Au nom de la démocratie, bien sûr mais à condition qu’elle fasse preuve de sens de responsabilités. Toute liberté s’arrête là où commence la liberté d’autrui. Il ne peut y avoir de démocratie sans responsabilités. Il ne peut y avoir de démocratie sans le respect de sa propre liberté et de la liberté des autres.
