Normalisation AN I – 4Ăšme volet du dossier: IsraĂ«l-Maroc

In MĂ©moriam Edmond Amran El Maleh et Abraham Sarfati, l’honneur du judaĂŻsme marocain en ce qu’ils ont privilĂ©giĂ© leur appartenance nationale Ă  leurs affiliations religieuses, se vivant comme des Marocains de confession juive de surcroĂźt dĂ©fenseurs de la cause palestinienne, et non des juifs porteurs du passeport marocain 


A leur compagnon d’infortune, SION Assidon, ancien pensionnaire des geĂŽles d’Hassan II pendant douze ans (1972 Ă  1984), coordinateur du mouvement BDS Maroc (Boycott, DĂ©sinvestissement, Sanction) et fondateur de « Transparency Maroc Â». Un homme debout. L’antithĂšse de Jared Kushner https://www.renenaba.com/hommage-a-edmond-amran-el-maleh-et-abraham-sarfati-lhonneur-du-judaisme-marocain/

Jared Kushner: La normalisation israélo-arabe: Une sensation de film hollywoodien.

Par René Naba

  • Ram Ben Barack (Mossad): IsraĂ«l a jouĂ© un rĂŽle axial pour convaincre Washington de reconnaĂźtre la souverainetĂ© marocaine sur le Sahara occidental.
  • Les contacts avec le Roi du Maroc n’ont jamais Ă©tĂ© interrompus car il Ă©tait conscient que la clĂ© de la Maison Blanche se trouve en IsraĂ«l.
  • Les dirigeants arabes ont exigĂ© le secret.

I – Jared Kushner

Jared Kushner, gendre du prĂ©sident Donald Trump et un des principaux nĂ©gociateurs de la normalisation collective de pays arabes avec IsraĂ«l, a estimĂ© avoir Ă©prouvĂ© une sensation d’un film Ă  grand spectacle hollywoodien dans ses contacts avec les dirigeants arabes.

«DÚs le premier jour, les dirigeants arabes nous ont informé de leur désir de paix, sous réserve que leurs intentions demeurent dans le secret», a-t-il déclaré dans une interview au journal israélien Israel Hayom, dont le site en ligne Ar Rai Al Yom en publie la version arabe.

«Nous avons assumé un rÎle diplomatique décisif en dessinant les contours de la nouvelle diplomatie américaine, sans la moindre expérience diplomatique préalable», a-t-il ajouté.

«DÚs notre entrée en fonction, nous avons avisé les dirigeants arabes de notre intention de les faire aboutir à la paix avec Israël. La difficulté a résidé dans notre souci de ne pas divulguer les propos tenus par les dirigeants arabes dans les coulisses», a-t-il poursuivi.

Jared Kushner, fils de Charles Kushner, un entrepreneur majeur de l’immobilier du New Jersey, par ailleurs membre trĂšs actif du lobby juif amĂ©ricain, a prĂ©cisĂ© qu’ «en tant que ferme soutien d’IsraĂ«l, ma nomination en tant qu’ambassadeur des États Unis auprĂšs d’IsraĂ«l aurait pu poser problĂšme»

Le gendre prĂ©sidentiel amĂ©ricain a indiquĂ© que le transfert de l’ambassade des États Unis de Tel Aviv Ă  JĂ©rusalem a constituĂ© «une grande bataille pour laquelle nous avons combattu.

«Nous nous sommes heurtés à une vive opposition de la part de nombreuses parties. Mais ce qui était inconcevable et irrationnel voire impossible a été réalisé», a-t-il conclu.

Depuis la dĂ©faite de son beau pĂšre aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2020, Jared Kushner s’est retirĂ© Ă  Miami (Floride) oĂč il a fondĂ© une sociĂ©tĂ© d’investissement «Affinity Partners» dont l’objectif est d’amĂ©nager une succursale en IsraĂ«l en vue de favoriser les Ă©changes triangulaires entre l’État HĂ©breu, l’Inde et l’Afrique.

II – Avi Berkovitz

Avi Berkovitz: «En tant que juif, me rendre en Arabie Saoudite, l’affaire Ă©tait excitante».

De son cĂŽtĂ©, M. Avi Berkovitz, adjoint de Jared Kushner, Ă©voquant son premier voyage en Arabie Saoudite en compagnie du prĂ©sident Donald Trump, s’est exprimĂ© en ces termes: «En ma qualitĂ© de juif, me rendant en Arabie saoudite pour la premiĂšre fois, l’affaire Ă©tait excitante et significative pour moi, car pour la premiĂšre fois nous avons effectuĂ© un vol direct Arabie Saoudite Tel-Aviv».

«AprĂšs 4 ans de missions diplomatiques non seulement les vols israĂ©liens traversaient l’espace aĂ©rien saoudien quotidiennement, mais nous sommes parvenus Ă  Ă©tablir de nouvelles liaisons directes, notamment vers le Maroc», a-t-il ajoutĂ©.

«Dans la foulĂ©e de notre rencontre avec le premier ministre Benyamin Netanyahu, le chef du parti travailliste Benny Gantz et le gĂ©nĂ©ral Gaby Ashkenazi, chef d’état major israĂ©lien, nous nous sommes dirigĂ©s vers Rabat en compagnie d’une dĂ©lĂ©gation israĂ©lienne de haut niveau sous la prĂ©sidence de Meir Ben Shabbat, prĂ©sident du Conseil National de SĂ©curitĂ© israĂ©lien et d’origine juive marocaine.

L’entretien de Mohamad VI avec Meir Ben Shabatt a Ă©tĂ© trĂšs chaleureux. Les deux hommes se sont parlĂ©s dans la langue vernaculaire (arabe marocain), dont je n’ai saisi le moindre mot, mais il s’agissait de paroles de paix car ils ont rĂ©ussi lĂ  oĂč tous les Ă©missaires amĂ©ricains ont Ă©chouĂ© depuis 26 ans», a-t-il poursuivi.

Note de la rĂ©daction de https://www.madaniya.info/

III- A propos du judaĂŻsme marocain

En officialisant ses relations avec IsraĂ«l, le royaume chĂ©rifien met un terme Ă  une hypocrisie de prĂšs d’un demi–siĂšcle, marquĂ©e par une connivence clandestine notamment dans l’enlĂšvement de Mehdi Ben Barka, chef de l’opposition marocaine, par les services israĂ©liens; la mise sur Ă©coute au bĂ©nĂ©fice des IsraĂ©liens du sommet arabe de Casablanca de 1964; Enfin la collaboration israĂ©lo-marocaine au sein du Safari Club pour mener la contre rĂ©volution africaine Ă  l’époque de la dĂ©colonisation.

L’argument du judaĂŻsme marocain, dont le poids Ă©lectoral en IsraĂ«l et son importance stratĂ©gique pour l’image de marque du Royaume, aurait jouĂ© en faveur de la normalisation israĂ©lo-marocaine
C’est tout bonnement du pipeau.

Les Juifs marocains qui ont Ă©migrĂ© en IsraĂ«l sont des IsraĂ©liens Ă  part entiĂšre. A l’instar de tous les juifs de la diaspora qui ont ralliĂ© IsraĂ«l, ils font leur service militaire dans l’armĂ©e israĂ©lienne et participent Ă  la rĂ©pression de la population aussi bien palestinienne que syrienne dans les territoires occupĂ©s, en Cisjordanie, et au Golan. Leur confĂ©rer un halo de prestige reviendrait Ă  donner crĂ©dit Ă  leur prĂ©tention de rĂ©clamer «le beurre, l’argent du beur et le sourire de la laitiĂšre », tout en assouvissant leur haine anti-arabe.

Troquer la Palestine contre le Sahara occidental relĂšve d’une politique de courte vue en ce que le Sahara occidental relĂšve de la sphĂšre gĂ©opolitique du Monde arabe, alors que la Palestine est en voie d’évanescence. Une dĂ©cision d’autant plus lourde de consĂ©quences pour l’avenir que le Roi du Maroc, Commandeur des Croyants, est le prĂ©sident du ComitĂ© Al Qods, chargĂ© thĂ©oriquement de la protection de ce 3Ăšme Haut Lieu de l’Islam.

IV – Le Maroc, «alliĂ© majeur non Otan», tremplin des attentats terroristes en Europe.

Au delĂ  du Sahara occidental, la normalisation israĂ©lo-marocaine, visait, dans l’optique de Rabat, Ă  gommer la mauvaise image du Royaume dans l’opinion occidentale en ce que ce pays qui bĂ©nĂ©ficie du statut d’«alliĂ© majeur non Otan», a servi de tremplin aux attentats terroristes en Europe.

Si l’Espagne, contrairement Ă  la France ou la Belgique, n’a Ă©tĂ© secouĂ©e que par deux attentats terroristes islamistes de grande ampleur, le Maroc, lui, est devenu un tremplin des attentats terroristes islamistes en Europe.

«AlliĂ© majeur non-Otan», le royaume chĂ©rifien est ainsi apparu comme Ă©tant le plus grand exportateur du terrorisme islamique vers l’Europe, (Attentat de Madrid 2004 qui a fait 200 morts; l’assassinat de ThĂ©o Van Gogh, le 2 Novembre 2004; les attentats de Bruxelles en 2015; de Barcelone en 2017; enfin de TrĂšbes prĂšs de Carcassonne, le 23 mars 2018. De surcroĂźt, le plus gros exportateur de cannabis en direction de l’Europe occidentale, et, avec la Turquie, le plus menaçant actionnaire du flux migratoire en direction du vieux continent. Autant de leviers qui lui assurent une certaine impunitĂ©.

Pour attĂ©nuer l’effet dĂ©sastreux de ce constat sur un alliĂ© si prĂ©cieux, le DĂ©partement d’état, dans son rapport annuel 2019, a mis nĂ©anmoins en avant «la participation active du royaume chĂ©rifien au Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme (TSCTP), et sa coopĂ©ration avec la Belgique, la France et l’Espagne, «pour contrecarrer les menaces terroristes en Europe».

Le rapport a rappelĂ©, par ailleurs, que «les États-Unis et le Maroc entretiennent une excellente relation et de longue date» dans ce domaine.

Ainsi, le dĂ©partement d’État a rĂ©vĂ©lĂ© que les forces de sĂ©curitĂ© marocaines ont pris part Ă  plusieurs programmes organisĂ©s par les États-Unis «en vue d’amĂ©liorer les capacitĂ©s techniques et d’investigation, notamment les enquĂȘtes financiĂšres, l’analyse du renseignement et la cybersĂ©curité».

Pégasus et la diplomatie de la Mamouniya

La normalisation israĂ©lo-marocaine a vraisemblablement eu pour effet second de mettre en sourdine les critiques anti marocaines dans la presse occidentale du fait de l’implication du Royaume chĂ©rifien dans le scandale PEAGASUS, l’espionnage Ă©lectronique des portables des dirigeants et journalistes français particuliĂšrement.

Cruelle ironie du sort, la France qui s’est acharnĂ©e tant sous la prĂ©sidence de François Hollande que de son successeur Emmanuel Macron Ă  faire le procĂšs problĂ©matique de l’usage des armes chimiques par le prĂ©sident syrien Bachar Al Assad, s’est retrouvĂ©e, tel un «cocu magnifique», espionner par ses meilleurs alliĂ©s, les pĂ©tromonarchies arabes.

Ah le tollĂ© qui aurait agitĂ© le microcosme parisien si cette vilenie avait Ă©tĂ© le fait de l’AlgĂ©rie, voire pire de la Syrie.

Sans doute sous l’effet de la «diplomatie de la Mamouniya», -l’hospitalitĂ© marocaine par vidĂ©o surveillance des personnalitĂ©s françaises- pas un spĂ©cialiste de l’indignation sĂ©lective, ni des pĂ©titionnaires compulsifs, nombreux en France, n’a osĂ© Ă©mettre la moindre protestation Ă  l’égard d’un comportement si extraordinairement dĂ©sobligeant envers un pays ami, pourtant cycliquement soumis Ă  des rebuffades depuis l’enlĂšvement Ă  Paris et l’assassinat du chef charismatique de l’opposition marocaine, Mehdi Ben Barka, dans la dĂ©cennie 1960.

Un des principaux pourvoyeurs de la prostitution Ă  destination du Golfe pĂ©tro monarchique, oĂč prĂšs de vingt mille marocaines y font l’objet d’exploitations sexuelles, le Maroc passe de surcroĂźt pour ĂȘtre un refuge pour la mafia israĂ©lienne.

Le royaume aurait accueilli plusieurs anciens membres de la mafia israĂ©lienne, selon le quotidien israĂ©lien Haaretz, en date du vendredi 14 septembre 2012. Gabriel Ben-Harush et Shalom Domrani, deux figures puissantes de la mafia israĂ©lienne, recherchĂ©es depuis des annĂ©es par l’Interpol, figuraient parmi les noms citĂ©s par le journal.

MachiavĂ©lisme suprĂȘme ou summum de la perfidie? Dans ce Royaume aux mƓurs florentines, le monarque, conscient de la dangerositĂ© de la dĂ©marche, a assignĂ© «la sale besogne» Ă  son premier ministre Saad Eddine Al Othmani d’apposer sa signature sur le document de normalisation entre le Maroc et IsraĂ«l, maintenant les mains souveraines dans une blancheur immaculĂ©e de cette souillure dont l’opprobre rejaillira immanquablement sur son fĂ©al islamiste, au delĂ , sur la mouvance confrĂ©riste dans son ensemble.

De surcroßt pour brider toute contestation, le pouvoir royal a accentué la répression faisant vivre au Maroc «sa période la plus autoritaire depuuis trente ans».

Prestidigitateur Ă©mĂ©rite, en juin 2021, le Roi a adressĂ© ses fĂ©licitations au nouveau premier ministre israĂ©lien Naftali Benett et a reçu Ă  sa table Ismail Haniyeh, le chef du Hamas, voulant chevaucher la vague de popularitĂ© du mouvement islamiste palestinien aprĂšs sa rĂ©sistance victorieuse Ă  l’agression israĂ©lienne contre la MosquĂ©e Al Aqsa et le quartier de Jerusalem Cheikh Jarrah. Une opĂ©ration du pure relations publiques destinĂ©e Ă  calmer le courroux de sa population trĂšs attachĂ©e Ă  la cause palestinienne.

De surcroĂźt, le mĂ©pris affichĂ© par David Ben Gourion, le premier chef du gouvernement premier d’IsraĂ«l Ă  l’égard des sĂ©farades (juifs orientaux) particuliĂšrement les juifs marocains est de notoriĂ©tĂ© publique attestĂ©e par des historiens israĂ©liens.

Fin de la note

V- A propos du transfert de l’ambassade amĂ©ricaine Ă  JĂ©rusalem, M. Berkovitz a tenu les propos suivants:

«Dans la mesure ou ne disposions pas d’expĂ©rience politique, de nombreuses mises en garde nous ont Ă©tĂ© transmises, faisant valoir qu’ «une telle dĂ©cision allait plonger le Moyen orient dans une violence inimaginable. Mais nous avons dĂ©cidĂ© nĂ©anmoins le transfert de l’ambassade amĂ©ricaine. Nous en avons tirĂ© les enseignements pour dĂ©finir les nouveaux contours de la politique amĂ©ricaine avec une rĂ©orientation qui ne s’est pas produite depuis des annĂ©es».

VI- A propos de la présidence de Donald Trump

  «La prĂ©sidence Trump a constituĂ© l’administration amĂ©ricaine la plus favorable Ă  IsraĂ«l et le plus ferme soutien des alliĂ©s arabes et musulmans des États Unis «La transaction du siĂšcle a reprĂ©sentĂ© le meilleur plan de paix, le plus objectif pour parvenir Ă  un rĂšglement du conflit israĂ©lo-palestinien.


.«La normalisation des relations entre IsraĂ«l et les pays arabes revĂȘtait une telle importance pour nous que nous avons dĂ©cidĂ© de suspendre l’annexion de la Cisjordanie au profit de la conclusion de 4 accords de paix (Émirats Arabes Unis, BahreĂŻn, Soudan, Maroc) et sommes en contact avec d’autres pays arabes Ă  ce sujet.

Pour le locuteur arabophone, l’intĂ©gralitĂ© des deux interviews Kushner-Berkowitz sur ce lien Ar Rai al Yom 26 dĂ©cembre 2020

VII- Ram Ben Barack

-La déclaration de Ram Ben Barack (ancien NO 2 du Mossad) au journal Maariv et repris par le site en langue arabe «Ar Rai Al Yom.»

«IsraĂ«l a jouĂ© un rĂŽle axial pour convaincre Washington de reconnaĂźtre la souverainetĂ© du Maroc sur le Sahara occidental et les contacts avec le Roi du Maroc n’ont jamais Ă©tĂ© interrompus car il Ă©tait convaincu que la clĂ© de la Maison Blanche se trouvait en IsraĂ«l.

«Avant mon dĂ©part Ă  la retraite, j’ai Ă©tĂ© avisĂ© de la volontĂ© du Maroc d’obtenir la reconnaissance de Washington et de Tel Aviv sur la souverainetĂ© du Maroc sur le Sahara occidental, affirmant que le premier ministre israĂ©lien Benyamin Netanyahu n’a pas Ă©tĂ© directement impliquĂ© dans cette affaire, assumant un rĂŽle marginal.

«Les contacts secrets entre le Maroc et IsraĂ«l se sont poursuivis pendant plusieurs annĂ©es. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s au public Ă  l’occasion de la visite du premier ministre Itzhack Rabin au Maroc en 1994 et l’ouverture des missions de reprĂ©sentations des deux pays.

La fermeture du bureau de représentation marocain à Tel Aviv est intervenue en 2000, avec le déclenchement de la 2me intifada. Toutefois Israël et le Maroc ont maintenu des relations souterraines.

«L’establishment militaire et sĂ©curitaire israĂ©lien, y compris le Mossad, a veillĂ© Ă  maintenir des contacts avec le Maroc en vue de renforcer les pays modĂ©rĂ©s d’Afrique du Nord et Ă  participer Ă  la guerre contre les groupements djihadistes et l’Iran
.

Au point de fournir des armes au Maroc, ce ce lien : http://moroccomail.fr/2021/03/21/haaretz-le-maroc-a-secretement-recu-des-armes-disrael-des-annees-avant-la-normalisation/

«De par sa politique modĂ©rĂ©e, le Maroc exerce une grande influence au sein du Monde arabe. Le Roi du Maroc bĂ©nĂ©ficie d’une popularitĂ© particuliĂšre parmi les dirigeants arabes et une position stratĂ©gique considĂ©rable notamment depuis qu’il a procĂ©dĂ© au retrait de l’ambassadeur du Maroc Ă  TĂ©hĂ©ran, en 2018, indice patent de son sĂ©rieux dans sa lutte contre le jihad mondial.

Ram Ben Barack a passé complÚtement sous silence le fait que le premier ministre marocain qui a souscrit à la normalisation entre Israël et le Maroc préside un parti proche des FrÚres Musulmans.

Pour le locuteur arabophone, les propos de Ram Ben Barack sur ce lien

À propos du Maroc, les liens suivants

L’attribution de «l’Ordre de Mohamad Ă  l’artisan du Muslim Ban».

Sur la problématique du judaïsme marocain

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